La sensation de chute avant de s’endormir révèle des indices choquants selon un médecin

La myoclonie du sommeil, aussi appelée myoclonie hypnique, désigne ces sursauts musculaires involontaires que l’on ressent souvent en s’endormant. Ce phénomène se produit lorsque le corps passe d’une phase de sommeil à une autre. Pendant cette transition vers le sommeil, les muscles peuvent réagir par des spasmes soudains, appelés secousses hypnagogiques ou sursauts hypniques. Ces mouvements sont particulièrement fréquents au moment de l’endormissement ou lors des phases de sommeil léger qui suivent cette première étape du cycle du sommeil. Bien qu’impressionnants, ces soubresauts sont généralement inoffensifs et font partie du processus naturel du corps pour se détendre et ralentir.

D’après la spécialiste des troubles du sommeil, Dr Reena Mehra, plusieurs théories pourraient expliquer la fréquence des myoclonies du sommeil. La plus plausible est liée à une erreur d’interprétation du cerveau : lors de la phase de sommeil léger, l’organisme pourrait confondre cet état avec l’éveil tout en constatant que les muscles ne bougent pas. Pour s’assurer que tout fonctionne correctement, le cerveau envoie alors un signal nerveux aux muscles, déclenchant ces sursauts involontaires.

Ce phénomène est activé par des neurotransmetteurs, des messagers chimiques libérés par les cellules nerveuses. Ces substances se fixent sur les protéines musculaires, déclenchant une réaction qui provoque la contraction subite des muscles. Ce processus serait une manière pour le corps de vérifier que l’activité musculaire est bien maintenue, garantissant ainsi une protection contre l’inactivité prolongée.

Pour limiter la fréquence des myoclonies du sommeil, l’amélioration de l’hygiène du sommeil est essentielle. Voici quelques conseils efficaces pour favoriser un endormissement plus calme :

Le stress joue un rôle majeur dans l’aggravation de nombreux troubles du sommeil, y compris la myoclonie hypnique. Pour favoriser un endormissement plus serein, il est crucial de mettre en place des stratégies efficaces pour réduire la tension avant le coucher.

Parmi les méthodes recommandées :

• Diminuer l’exposition aux écrans : La lumière bleue des téléphones et ordinateurs peut perturber la production de mélatonine, l’hormone du sommeil.
• Établir une routine apaisante : Créer un rituel de coucher, comme lire un livre ou prendre un bain chaud, signale au corps qu’il est temps de se détendre.
• Pratiquer la méditation ou la respiration profonde : Ces techniques aident à calmer l’esprit et réduire l’activité nerveuse.
• Anticiper la journée suivante : Préparer vos tâches ou noter vos pensées plus tôt dans la journée évite de ruminer une fois au lit.

La caféine, bien connue pour ses effets stimulants, peut sérieusement perturber la qualité du sommeil. Consommée en excès, elle prolonge l’état d’éveil, rendant l’endormissement plus difficile. Même si vous parvenez à vous assoupir, la caféine peut augmenter la fréquence des sursauts nocturnes (myoclonies du sommeil), en maintenant le système nerveux en état d’alerte.

Pour un sommeil plus réparateur, il est recommandé de :

• Limiter la consommation de café, thé ou sodas après 14h.
• Privilégier des alternatives apaisantes comme les tisanes de camomille ou de verveine.
• Lire attentivement les étiquettes des boissons énergisantes et compléments alimentaires, souvent riches en caféine.

Il peut sembler paradoxal, mais un manque de sommeil peut justement aggraver les sursauts nocturnes. Pour que le corps récupère pleinement, il est essentiel de compléter un cycle de sommeil complet, qui comprend plusieurs phases indispensables à la régénération du corps et de l’esprit. Lorsque ce cycle est interrompu ou insuffisant, le cerveau, toujours en état de vigilance, peut provoquer des secousses musculaires involontaires (myoclonies du sommeil).

Pour améliorer la qualité du repos :

• Visez 7 à 9 heures de sommeil par nuit, selon vos besoins individuels.
• Respectez un horaire régulier, même le week-end, pour stabiliser votre horloge biologique.
• Évitez les distractions nocturnes comme les écrans ou la lumière excessive avant le coucher.

Bien que les sursauts nocturnes puissent sembler étranges ou inquiétants, ils sont souvent inoffensifs et font partie du processus naturel du sommeil. Cependant, en adoptant de simples habitudes comme la réduction de la caféine, la gestion du stress et l’amélioration de l’hygiène de sommeil, il est tout à fait possible de limiter leur fréquence. Écouter son corps et prioriser un repos de qualité permet non seulement de réduire ces secousses, mais aussi de retrouver un sommeil réparateur essentiel à votre bien-être quotidien. Et vous, quelles habitudes allez-vous changer pour mieux dormir ?