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Depuis plus de 130 ans, le mystère de Jack l’Éventreur hante l’histoire criminelle. Ce tueur insaisissable, qui a semé la terreur dans les rues de Whitechapel en 1888, n’a jamais été capturé. Mais aujourd’hui, un historien britannique, Russell Edwards, affirme avoir enfin découvert son identité grâce à une correspondance ADN parfaite. Retour sur cette enquête fascinante et les raisons pour lesquelles la police de l’époque n’a jamais pu l’arrêter.
1. Jack l’Éventreur : un tueur insaisissable
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Entre août et novembre 1888, cinq meurtres atroces ont secoué Londres. Les victimes, toutes des femmes, ont été sauvagement assassinées dans des conditions effroyables. Connues sous le nom des “Canonical Five”, ces victimes sont :
- Mary Ann Nichols
- Annie Chapman
- Elizabeth Stride
- Catherine Eddowes
- Mary Jane Kelly
À l’époque, sans technologie moderne ni ADN, la police était impuissante face à ce tueur insaisissable, dont l’identité est restée un mystère pendant plus d’un siècle.
2. Un historien déterminé à percer le mystère
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Passionné par l’affaire Jack l’Éventreur, Russell Edwards a consacré des années de recherche pour tenter de résoudre cette énigme criminelle qui hante l’histoire depuis plus d’un siècle. Contrairement aux nombreuses théories spéculatives qui ont émergé au fil du temps, son approche repose sur une méthode rigoureuse : l’analyse scientifique.
Son enquête prend un tournant décisif lorsqu’il met la main sur un shawl retrouvé sur le lieu du meurtre de Catherine Eddowes, l’une des victimes du tueur. Confié à des experts en génétique médico-légale, ce tissu devient la clé de l’affaire : il contient une correspondance ADN avec un suspect de l’époque, un élément inédit qui pourrait enfin révéler l’identité véritable du tueur légendaire.
3. Une correspondance ADN « à 100 % »
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Les analyses ADN avancées menées sur le shawl retrouvé sur la scène du crime ont permis de remonter la trace d’un suspect longtemps évoqué mais jamais confirmé : Aaron Kosminski, un barbier polonais ayant immigré à Londres à la fin du XIXe siècle. Grâce à des techniques de génétique médico-légale modernes, les scientifiques ont comparé l’ADN extrait du tissu avec celui d’un descendant direct de Kosminski. Le verdict est sans appel : une correspondance génétique parfaite, un niveau de certitude rarement atteint dans ce type d’enquête historique.
Pour Russell Edwards, cette découverte marque un tournant dans l’histoire de l’affaire Jack l’Éventreur. Il affirme que ce résultat confirme définitivement l’identité du tueur, apportant enfin une réponse claire à plus de 130 ans de spéculations. Bien que cette révélation ne puisse pas conduire à une condamnation, Edwards considère qu’il s’agit d’une forme de justice symbolique pour les victimes et leurs descendants, mettant un point final à l’un des plus grands mystères criminels de l’histoire.
4. Pourquoi la police ne l’a-t-elle pas arrêté ?
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À la fin du XIXe siècle, les enquêtes criminelles reposaient principalement sur les témoignages et les preuves matérielles, rendant l’identification des criminels particulièrement difficile. En 1888, la police de Londres ne disposait ni de la technologie ADN, ni des méthodes d’investigation modernes telles que les empreintes digitales ou l’analyse médico-légale avancée. Ainsi, relier un suspect à une scène de crime avec certitude relevait du défi, surtout face à un tueur aussi méthodique que Jack l’Éventreur.
Pourtant, des documents d’archives révèlent que certains enquêteurs nourrissaient déjà des soupçons à l’époque. Robert Anderson, assistant-commissaire de la police londonienne, a même écrit dans ses mémoires qu’il connaissait l’identité du tueur, sans pouvoir toutefois l’incriminer formellement. Faute de preuves scientifiques irréfutables, les forces de l’ordre étaient contraintes de laisser libre un homme qu’elles estimaient pourtant coupable, illustrant ainsi les limites des enquêtes criminelles du XIXe siècle.
5. Un suspect protégé par des forces occultes ?
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Russell Edwards avance une hypothèse troublante : Aaron Kosminski n’aurait pas seulement échappé à la justice par manque de preuves, mais aussi grâce à une protection influente. Selon lui, le barbier polonais entretenait des liens avec des membres haut placés de la franc-maçonnerie, une organisation particulièrement puissante dans l’Angleterre victorienne, où de nombreux représentants de la police, de la politique et du système judiciaire étaient affiliés.
L’historien va plus loin en soulignant des similitudes frappantes entre les mutilations infligées aux victimes et certains rites initiatiques maçonniques. Il évoque notamment des pratiques symboliques où l’on retrouve des éléments rappelant les atrocités commises sur les victimes de Jack l’Éventreur. Cette théorie suggère que la police aurait sciemment étouffé l’affaire, soit par loyauté envers la fraternité, soit pour éviter un scandale qui aurait ébranlé les hautes sphères du pouvoir.
Si cette hypothèse reste controversée et difficile à prouver, elle offre une nouvelle lecture du mystère, expliquant peut-être pourquoi un tueur aussi prolifique ait pu agir en toute impunité malgré les soupçons qui pesaient sur lui.
6. Un combat acharné pour faire reconnaître la vérité
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Malgré la solidité des preuves ADN avancées par Russell Edwards, les tribunaux britanniques restent réticents à officialiser cette découverte. L’historien a déjà tenté à trois reprises de faire valider son enquête par la High Court du Royaume-Uni, mais jusqu’à présent, ses efforts se sont heurtés à une réserve judiciaire persistante.
Toutefois, son combat est soutenu par un avocat spécialisé, qui détient également un doctorat en biochimie. Ce dernier affirme que si ces analyses ADN avaient été disponibles en 1888, Aaron Kosminski aurait très probablement été arrêté et traduit en justice. Cette déclaration souligne à quel point les avancées scientifiques auraient pu changer le cours de l’histoire et permettre de résoudre l’un des plus grands mystères criminels de tous les temps.
Bien que les autorités continuent de manier cette affaire avec précaution, Edwards reste convaincu que la reconnaissance officielle de ses découvertes n’est plus qu’une question de temps.
7. Une découverte qui suscite la controverse
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Bien que la révélation d’Edwards soit spectaculaire, elle ne fait pas l’unanimité au sein de la communauté scientifique et historique. Certains experts remettent en question la fiabilité des analyses ADN, avançant l’hypothèse que le shawl aurait pu être contaminé au fil des décennies. L’objet, ayant traversé plus de 130 ans, aurait pu être manipulé par de nombreuses personnes, ce qui pourrait fausser les résultats.
D’autres historiens refusent d’entériner la thèse de Kosminski et continuent d’explorer d’autres pistes, notamment celle du peintre Walter Sickert, un suspect régulièrement cité dans cette affaire. Ce dernier aurait laissé des indices troublants dans ses œuvres, évoquant des scènes de crime qui rappellent les meurtres de Jack l’Éventreur.
Pourtant, Russell Edwards reste catégorique : toutes les preuves scientifiques et historiques pointent vers Aaron Kosminski. Selon lui, il ne fait aucun doute que l’affaire est enfin résolue et que les derniers sceptiques finiront par reconnaître l’évidence.
Conclusion
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Après 130 ans de spéculations, l’affaire Jack l’Éventreur semble avoir trouvé son dénouement. Grâce aux avancées scientifiques, un nom émerge enfin de cette enquête séculaire. Toutefois, le débat reste ouvert : cette découverte suffira-t-elle à convaincre les sceptiques et à clore définitivement le dossier ?