Une méthode simple pour perdre du poids bat les régimes classiques, selon une étude

Entre les régimes faibles en glucides, ceux riches en protéines ou encore ceux qui excluent complètement certaines catégories d’aliments, il est facile de se sentir perdu. Cette complexité est d’autant plus difficile à gérer avec l’âge, lorsque les habitudes sont bien ancrées et que la santé devient une priorité. Les chercheurs ont donc voulu savoir si une stratégie plus simple pouvait aider davantage de personnes à perdre du poids durablement.

L’expérience s’est déroulée pendant un an entier. L’équipe de chercheurs de l’Université du Colorado a recruté 165 participants âgés de 18 à 60 ans, tous en situation de surpoids ou d’obésité. Ces volontaires ont été répartis en deux groupes : l’un suivant un régime classique de restriction calorique quotidienne, l’autre suivant une méthode alternative, plus souple. Chacun devait aussi augmenter un peu son activité physique, comme la marche ou le jardinage.

Le groupe traditionnel a réduit son apport en calories de 34 % chaque jour, ce qui signifie une surveillance constante et un effort quotidien. De son côté, le groupe expérimental a limité ses calories seulement trois jours par semaine – un détail important que nous détaillerons plus loin. Après 12 mois, les résultats ont été clairs : le groupe à la méthode simple a perdu en moyenne 7,7 kg, contre 4,8 kg pour l’autre groupe. Ce n’est pas un écart gigantesque, mais suffisamment significatif pour éveiller l’attention des chercheurs.

La clarté et la facilité d’application semblent avoir joué un rôle clé. Selon les chercheurs, les participants de la méthode simple étaient plus assidus, car ils n’étaient pas forcés de lutter chaque jour contre la faim. Pour les personnes âgées, qui cherchent souvent des solutions plus douces et durables, cette approche apparaît comme une alternative très prometteuse. L’endocrinologue Victoria Catenacci, qui a dirigé l’étude, reconnaît que ces résultats sont à la fois « surprenants et enthousiasmants ».

La méthode qui a donné les meilleurs résultats dans l’étude s’appelle le jeûne intermittent 4:3. Ne vous inquiétez pas, il ne s’agit pas de jeûner complètement ou de sauter des repas. Voici comment cela fonctionne, tout simplement :

• Pendant trois jours par semaine, vous mangez un peu moins que d’habitude. Plus précisément, vous réduisez la quantité de nourriture à environ 80 % de ce que vous mangez normalement.

• Les quatre autres jours, vous mangez comme d’habitude, sans faire de régime particulier. Bien sûr, il vaut toujours mieux privilégier les aliments sains, mais il n’y a pas de restriction stricte ces jours-là.

Ce rythme en alternance – trois jours un peu plus légers, quatre jours normaux – aide le corps à mieux gérer son énergie, à brûler les graisses et surtout, à éviter cette sensation de privation constante qu’on ressent souvent avec les régimes traditionnels.

C’est une méthode plus douce, plus simple à suivre, et qui semble convenir davantage aux personnes qui veulent perdre du poids sans trop bouleverser leur quotidien.

Pour toutes les personnes qui ont déjà essayé plusieurs régimes sans succès, cette étude apporte un véritable espoir. Grâce au jeûne intermittent 4:3, il est désormais possible de perdre du poids de manière plus douce, plus flexible, et sans se priver tous les jours. Cette méthode repose sur l’équilibre : quelques jours plus légers, sans pression, et le reste du temps, une alimentation normale. Cela permet de garder une vie sociale agréable, de mieux respecter son corps et d’éviter la frustration.

Mais il est important de souligner une chose essentielle :
Avant de changer vos habitudes alimentaires, même avec une méthode qui semble simple et efficace, il est fortement recommandé d’en parler avec un médecin, un nutritionniste ou un autre professionnel de santé. Chaque personne est différente, surtout avec l’âge, et certaines conditions médicales peuvent nécessiter un accompagnement personnalisé.

En résumé : cette méthode a du potentiel, mais elle doit toujours s’adapter à votre santé et à votre rythme de vie.

Source de l’étude : acpjournals