Les objets que le pape François emportera avec lui dans sa tombe à Rome ont été révélés

Le Vatican a révélé que le cercueil du pape contiendra plusieurs objets symboliques. Parmi eux : la mitre, le bâton pastoral, le rosaire reposant sur ses mains croisées, ainsi que l’anneau du pêcheur, rituellement détruit pour marquer la fin de son pontificat. Ces éléments, présents dans les sépultures papales depuis des siècles, incarnent l’union entre la tradition et la foi.

Parmi les objets déposés dans le cercueil figure la mitre, ce grand couvre-chef blanc à deux pointes que porte le pape lors des cérémonies religieuses. Symbole de l’autorité spirituelle du successeur de Pierre, elle rappelle son rôle de guide de l’Église catholique. Elle évoque aussi la continuité de la tradition apostolique, transmise depuis les premiers disciples du Christ.

Le bâton pastoral, appelé aussi crozier, est un long bâton recourbé en haut, semblable à une crosse de berger. Ce symbole ancien représente la mission du pape comme pasteur de son troupeau, c’est-à-dire des fidèles. Il rappelle que le rôle du pape est de guider avec humilité et vigilance, comme un berger veille sur ses brebis.

Avant d’être placé dans le cercueil, l’anneau du pêcheur a été rituellement détruit. Ce geste symbolise la fin officielle de son pontificat. Cet anneau, unique à chaque pape, porte l’image de Saint Pierre en train de pêcher, rappelant que l’Église doit « pêcher les âmes ». Il servait autrefois à sceller les documents pontificaux officiels.

Entre ses mains croisées, le pape François emporte un chapelet, appelé rosaire, qu’il utilisait pour prier la Vierge Marie. Le rosaire est composé de cinq dizaines de perles, chacune représentant une prière. Cet objet est un symbole fort de la foi personnelle, de la méditation et de la paix intérieure, valeurs que François a toujours promues.

En choisissant la sobriété jusque dans la mort, le pape François offre un ultime témoignage de foi, de simplicité et d’amour du prochain. Son cercueil, modeste et symbolique, devient le reflet fidèle de tout son pontificat. Il nous rappelle que la grandeur d’un homme d’Église ne réside pas dans les honneurs, mais dans la profondeur de son engagement envers les autres.