Vous partez en voyage avec de l’Ozempic ? Attention, cette erreur pourrait vous coûter une fortune
Auteur: Simon Kabbaj
L’été approche, les valises sont presque prêtes… mais attention, si vous faites partie des millions de personnes qui utilisent des médicaments comme l’Ozempic ou le Mounjaro, il y a un petit détail crucial à ne surtout pas oublier avant de partir. Un simple oubli qui pourrait transformer des vacances de rêve en un véritable cauchemar financier. Un expert en assurance voyage tire la sonnette d’alarme, et son message est très clair : soyez transparents, ou vous pourriez le regretter amèrement.
De quoi parle-t-on exactement ?
L’Ozempic et le Mounjaro sont des médicaments sur toutes les lèvres. À l’origine, ils sont destinés aux personnes atteintes de diabète de type 2 pour les aider à contrôler leur taux de sucre. Mais comme ils ont aussi pour effet de couper l’appétit, beaucoup de gens les utilisent désormais pour perdre du poids. On estime que des millions de personnes se font ce type d’injection, que ce soit pour le diabète ou pour la ligne. Et c’est là que le bât blesse quand on passe la frontière.
L'avertissement crucial de l'expert en assurance
Le message des assureurs est sans équivoque. Un expert, Niraj Mamtora, l’a dit très clairement : « Si vous utilisez ces médicaments, vous DEVEZ le déclarer à votre assurance voyage, ainsi que la raison pour laquelle on vous les a prescrits. » Que ce soit pour le diabète ou pour un problème de poids, l’assureur doit être au courant. Oublier de le faire n’est pas un petit oubli anodin. C’est considéré comme une rupture de votre contrat d’assurance.
La conséquence : un refus de remboursement, même pour une jambe cassée !
Et c’est là que ça devient vraiment problématique. Si vous avez un souci médical à l’étranger et que vous n’avez pas déclaré votre traitement, votre assureur a le droit de refuser TOUTES vos demandes de remboursement. Et attention, pas seulement celles liées à votre traitement ! Imaginez : vous tombez et vous vous cassez une jambe en Espagne. Cela n’a rien à voir avec votre Ozempic. Et pourtant, en découvrant que vous n’avez pas déclaré votre traitement, l’assureur peut refuser de payer les frais d’hôpital pour votre jambe cassée. C’est une erreur qui peut coûter très cher.
Un risque financier qui augmente avec l'âge
Ne pas le déclarer, c’est jouer à la loterie avec sa santé et son portefeuille. « Beaucoup de voyageurs ne le découvrent que trop tard », prévient l’expert. Aujourd’hui, une facture médicale à l’étranger coûte en moyenne plus de 2 300 dollars (environ 2100 euros). Et ce chiffre a tendance à augmenter de manière significative avec l’âge. Alors que les frais médicaux peuvent rapidement grimper à des dizaines de milliers d’euros, être bien couvert n’est plus une option, c’est une nécessité absolue.
Pourquoi l'assureur veut-il tout savoir ?
On pourrait se demander pourquoi l’assureur a besoin de connaître ces détails. C’est simple : pour une compagnie d’assurance, un traitement médical, quelle que soit sa nature, représente un ‘risque‘. L’état de santé pour lequel on vous a prescrit ce médicament (le diabète, un surpoids important…) est aussi une information qui leur permet d’évaluer ce risque. En cachant cette information, vous ne leur permettez pas de faire leur travail correctement, et c’est pour ça qu’ils peuvent annuler votre contrat en cas de pépin.
La solution : un simple coup de fil avant de partir
La bonne nouvelle, c’est que la solution est incroyablement simple et ne prend que quelques minutes. Avant de boucler votre valise, prenez votre téléphone et appelez votre compagnie d’assurance voyage. Expliquez-leur calmement quel traitement vous suivez et pourquoi. Soyez honnête et complet. Votre prime d’assurance augmentera peut-être un tout petit peu, mais cette petite dépense n’est rien comparée aux factures astronomiques que vous pourriez avoir à payer en cas de problème. C’est le prix de la tranquillité d’esprit.
Conclusion : ne laissez pas un oubli gâcher le plaisir
Les vacances sont faites pour se détendre, se reposer et découvrir de nouvelles choses, pas pour se battre avec des factures d’hôpital et des assureurs. Alors, s’il vous plaît, si vous êtes concerné, ne prenez pas ce risque. Un simple coup de fil, une petite déclaration honnête, et vous pourrez partir l’esprit léger, en sachant que quoi qu’il arrive, vous êtes bien protégé. Bonnes vacances !
Selon la source : ritms.rutgers.edu