Et si une ville souterraine se cachait sous les pyramides d’Égypte depuis 38 000 ans ?
Auteur: Adam David
On croyait tout savoir, ou presque, sur les merveilles de l’Égypte. Et pourtant… Le mystère d’une possible ‘ville souterraine’ sous le plateau de Gizeh vient de prendre une toute nouvelle dimension. Des chercheurs italiens, qui avaient déjà fait grand bruit en début d’année, affirment avoir découvert quelque chose d’extraordinaire : un puits gigantesque plongeant droit sous le Grand Sphinx.
Leurs nouvelles analyses, présentées lors d’un récent sommet aux États-Unis, montrent un énorme puits vertical qui mènerait à deux grandes chambres souterraines. Bien que de nombreux archéologues ‘officiels’ critiquent leur travail, le qualifiant de spéculatif, l’équipe italienne insiste. Pour eux, ces découvertes pointent vers quelque chose de bien plus grand que ce que l’on imagine.
Une découverte qui pourrait réécrire toute l'histoire
Si ces découvertes se confirment, ce n’est pas une page de l’histoire qu’il faudrait tourner, mais le livre entier qu’il faudrait réécrire. La version officielle nous dit que les pyramides et le Sphinx ont été construits il y a environ 4 500 ans pour servir de tombeaux aux pharaons. Mais ces chercheurs italiens avancent une théorie vertigineuse.
Selon leurs recherches, le plateau de Gizeh aurait été aménagé bien avant l’époque des pharaons, peut-être même il y a près de 38 000 ans ! « Ces résultats soutiennent fortement l’hypothèse que le plateau de Gizeh dissimule un vaste complexe souterrain, potentiellement indicatif d’une grande ville souterraine », a déclaré Filippo Biondi, l’un des experts de l’équipe.
Comment ont-ils trouvé ce 'trésor' caché ?
Comment peut-on ‘voir’ sous des milliers de tonnes de pierre et de sable ? Les chercheurs ont utilisé une technologie de pointe, une sorte d’écho-sonar ultra-perfectionné qui fonctionne avec des satellites. Cette technique leur permet de créer des cartes en 3D de ce qui se trouve sous la surface, révélant des structures cachées.
Attention cependant. Si la technologie utilisée a déjà été validée par la communauté scientifique, les dernières découvertes spécifiques sous le Sphinx n’ont pas encore été publiées dans une revue scientifique pour être examinées par d’autres experts. L’équipe prévoit de le faire en 2026. La prudence reste donc de mise.
Des chambres géantes à des profondeurs incroyables
Mais alors, qu’ont-ils vu exactement ? Les scans révèlent des formations en forme de piliers sous le Sphinx, similaires à celles trouvées sous les pyramides de Khéphren et de Mykérinos. Mais le plus incroyable, ce sont deux immenses chambres carrées, de 40 mètres sur 40 mètres chacune.
Et leurs profondeurs donnent le tournis : la première se trouverait à plus de 600 mètres sous la surface, et la seconde à plus de 1200 mètres ! Ces deux chambres sembleraient connectées par un puits. Pour les chercheurs, c’est la preuve d’un plan architectural unifié, qui s’étendrait sous tout le plateau de Gizeh.
Une 'cité des morts' décrite dans des textes anciens ?
Pour étayer leur théorie, les chercheurs ne se basent pas seulement sur leurs scanners. Ils s’appuient aussi sur des textes égyptiens anciens, notamment le fameux Livre des Morts. Un chapitre de ce livre décrit les ’14 résidences de la cité des morts’, aussi appelée Amenti.
« Les textes disent que les pyramides ont été construites au-dessus de la cité, pour en sceller l’entrée », explique l’égyptologue Armando Mei. Selon lui, les descriptions de ces textes correspondent étrangement à ce que leurs analyses révèlent. Ces chambres pourraient aussi être liées au légendaire ‘Hall of Records’ (la Salle des Archives), une chambre mythique censée abriter la sagesse perdue d’une civilisation ancienne.
La théorie d'une civilisation disparue et d'un 'déluge divin'
Et c’est là que la théorie devient encore plus folle. L’équipe suggère qu’une civilisation très avancée aurait construit ce complexe, mais qu’elle aurait été anéantie il y a environ 12 000 ans par un ‘déluge divin’, probablement déclenché par la chute d’un astéroïde.
Cette idée n’est pas nouvelle et a été popularisée par des auteurs comme Graham Hancock. Selon cette théorie, les survivants de ce cataclysme auraient transmis leur savoir (astronomie, ingénierie) aux cultures suivantes, comme celle des anciens Égyptiens. Les pyramides seraient alors les seuls vestiges de cette société oubliée. Un scénario fascinant, mais qui reste, pour l’instant, du domaine de l’hypothèse.
Alors, info ou intox ? Le 'droit de savoir'
Que faut-il en penser ? D’un côté, des scans intrigants et une théorie qui fait rêver. De l’autre, le scepticisme de la science officielle qui attend des preuves solides. Le seul moyen de trancher serait de creuser. Et c’est exactement ce que les chercheurs espèrent pouvoir faire.
Ils souhaitent obtenir l’autorisation des autorités égyptiennes pour mener des fouilles et vérifier leurs découvertes. Une quête qui pourrait, qui sait, changer notre regard sur nos propres origines. Comme le dit Filippo Biondi avec passion : « Nous en avons le droit. L’humanité a le droit de savoir qui nous sommes, parce qu’à l’heure actuelle, nous ne le savons pas. »
Selon la source : dailymail.co.uk