Cette herbe de votre jardin pourrait bien protéger votre mémoire et apaiser votre anxiété

Ensuite, il a des propriétés apaisantes. Son parfum peut aider à réduire l’anxiété et à améliorer le sommeil. Et qui dit moins de stress, dit souvent une meilleure capacité à se concentrer et à retenir les informations. Mais ce n’est pas tout. Le romarin contient un composé, le 1,8-cinéole, qui aide à protéger une substance chimique essentielle à notre cerveau : l’acétylcholine. C’est elle qui nous aide à apprendre et à mémoriser. En la préservant, le romarin soutient nos performances cognitives, un atout précieux en vieillissant.

Parmi ces protecteurs, il y en a un particulièrement puissant : l’acide carnosique. C’est un champion pour défendre nos neurones contre les dommages, notamment ceux qui sont liés à des maladies comme Alzheimer. Il agit à la fois comme un antioxydant et un anti-inflammatoire. Un vrai bouclier naturel.

Les résultats ? Une mémoire améliorée, plus de connexions entre les cellules du cerveau, et surtout, une réduction des protéines nocives (amyloïde-bêta et tau) qui s’accumulent dans le cerveau des malades d’Alzheimer. Ce qui est formidable, c’est que ce composé ne semble s’activer que dans les zones du cerveau où il y a une inflammation, ce qui pourrait limiter les effets secondaires. Pour l’instant, les études ne montrent aucune toxicité et des améliorations cognitives significatives, ce qui laisse espérer que des essais sur l’homme pourraient bientôt commencer. C’est un véritable espoir.

Votre peau aussi peut en profiter ! Certaines études suggèrent qu’il peut apaiser l’acné et l’eczéma. L’acide carnosique, toujours lui, pourrait même avoir des effets anti-âge en protégeant la peau des méfaits du soleil. Enfin, son huile a des propriétés antimicrobiennes, c’est-à-dire qu’elle empêche le développement des bactéries et des champignons. C’est pour ça qu’on s’en sert pour conserver des aliments !

Consommé en grande quantité, il peut causer des vomissements et, dans de très rares cas, des crises chez les personnes épileptiques. Par précaution, les femmes enceintes devraient éviter d’en consommer de fortes doses. Il peut aussi interagir avec certains médicaments, notamment les anticoagulants (fluidifiants sanguins). Le conseil le plus sage est donc simple : avant de prendre du romarin sous forme de complément, parlez-en toujours à votre médecin ou à votre pharmacien. En attendant, une petite branche dans vos plats ou une tasse de tisane de temps en temps, c’est un petit geste simple pour un grand bienfait.