La femme de l’homme tué dans un tragique accident d’IRM raconte le moment où la machine l’a aspiré
Auteur: Simon Kabbaj
On a du mal à y croire, et pourtant. C’est le cauchemar absolu, celui qui vous hante à vie. La femme d’un homme de 61 ans, tué dans un accident d’IRM aussi rare que terrifiant, a trouvé la force de raconter les derniers instants de son mari. Ses mots sont d’une violence inouïe. ‘Il est devenu tout mou dans mes bras’, a-t-elle confié, la voix brisée. ‘Et cette image tourne en boucle dans ma tête.’ Adrienne Jones-McAllister était là, juste à côté de son mari, Kevin, quand un examen de routine a viré à l’horreur absolue.
Une simple demande qui tourne au drame
Tout a commencé par une demande pourtant simple. Ce 16 juillet, Adrienne passait une IRM pour son genou dans une clinique de New York. L’examen terminé, elle a eu besoin d’aide pour se relever. Elle a donc demandé au technicien s’il pouvait faire entrer son mari, Kevin, dans la pièce pour l’aider. Une requête qui semble anodine, mais qui va sceller le destin de son époux. Le technicien a accepté et a laissé Kevin entrer dans la salle où se trouvait la machine, cet aimant surpuissant.
Le moment de l'horreur : 'J'ai vu la machine le happer'
Ce qui s’est passé ensuite est à peine imaginable. Kevin portait un lourd collier en métal, une chaîne de près de 10 kg qu’il utilisait pour ses exercices de musculation. Et c’est cette chaîne qui a signé son arrêt de mort. ‘En une fraction de seconde, la machine l’a retourné, l’a attiré, et il a percuté l’IRM’, raconte sa femme. ‘J’ai vu la machine le happer. Je l’ai vu être tiré à l’intérieur.’ Le mot officiel de la police dit qu’il a été ‘attiré dans la machine’, mais les mots d’Adrienne sont bien plus forts : ‘snatched’, happé, arraché.
Des appels à l'aide désespérés dans le chaos
Kevin s’est retrouvé collé à la machine, prisonnier de la force magnétique. La panique a envahi la petite pièce. Sa femme et le technicien ont désespérément essayé de le tirer, de l’arracher à l’emprise de l’aimant, mais c’était impossible. Adrienne se souvient de ses propres cris, de sa panique totale. ‘Je criais : ‘Éteignez la machine ! Appelez le 911 ! Faites quelque chose ! Éteignez cette satanée machine ! » Mais une IRM ne s’éteint pas comme une simple ampoule. C’est un aimant permanent.
La terrible question : le personnel était-il au courant ?
Ce qui rend cette histoire encore plus tragique, c’est ce que la femme de la victime affirme. Selon elle, le personnel de la clinique connaissait l’existence de cette chaîne. Ce n’était pas leur première visite. Le technicien aurait même déjà vu le collier de Kevin par le passé. Elle se souvient : ‘Ils en avaient déjà parlé avant : ‘Oh, c’est une grosse chaîne. » Cette affirmation, si elle est vraie, soulève de terribles questions sur une possible négligence. L’accident aurait-il pu être évité ? L’enquête devra le déterminer.
Vivre après l'impensable
Pour Kevin, les conséquences ont été fatales. Il a subi plusieurs crises cardiaques après l’accident et il est décédé deux jours plus tard à l’hôpital. Pour sa femme, Adrienne, c’est le début d’une vie de deuil et de traumatisme. ‘Je n’arrive plus à dormir, je mange à peine, je n’arrive tout simplement pas à y croire’, a-t-elle confié. La dernière image qu’elle garde de son mari en vie est celle de lui lui faisant un signe de la main, juste avant que son corps ne devienne ‘tout mou’. Un souvenir qui la hante, et qui la hantera sans doute pour toujours.
Conclusion : Une tragédie qui rappelle les dangers invisibles
Cette histoire est une tragédie absolue qui vient nous rappeler de la plus brutale des manières que la technologie, même médicale, peut être incroyablement dangereuse si les règles de sécurité ne sont pas respectées à la lettre. Une simple demande d’aide, un bijou que l’on oublie d’enlever, et une vie bascule. Pendant que l’enquête se poursuit, le témoignage de cette femme reste, comme un avertissement terrible sur ces forces invisibles qui nous entourent et sur la fragilité de nos vies.
Selon la source : people.com