Aller au contenu
Sécurité Société Technologie

Alerte au Québec : une faille de sécurité chez Microsoft force le gouvernement à réagir

 Auteur: Mathieu Gagnon
Partagez : facebook icon twitter icon
Alerte au Québec : une faille de sécurité chez Microsoft force le gouvernement à réagir
Crédit: freepik

Mardi soir, une nouvelle un peu inquiétante est tombée. Le gouvernement du Québec a annoncé qu’il était touché par une faille de sécurité majeure venant du géant américain Microsoft. Le ministère de la Cybersécurité et du Numérique (MCN) a sonné l’alarme, expliquant que la situation était prise très au sérieux. D’ailleurs, ils ont prévenu que des sites web du gouvernement pourraient être fermés temporairement pour éviter tout problème. C’est une mesure de précaution, mais ça montre bien que la menace est réelle.

  C'est quoi, au juste, ce logiciel SharePoint ?

C'est quoi, au juste, ce logiciel SharePoint ?
Crédit: freepik
Alors, pour faire simple, la faille concerne un logiciel qui s’appelle SharePoint. Imaginez une grande armoire à dossiers numérique où tous les employés d’une même entreprise ou d’un ministère peuvent partager des fichiers et des informations importantes. C’est ça, SharePoint. Et ce n’est pas un petit programme : environ 200 millions de personnes l’utilisent dans le monde. Le Québec n’est donc pas seul. Plusieurs gouvernements, y compris des agences aux États-Unis, et de nombreuses entreprises sont sur les dents depuis que Microsoft a confirmé le problème samedi dernier.

  Des sites web pourraient fermer leurs portes temporairement

Des sites web pourraient fermer leurs portes temporairement
Crédit: freepik
La grande question, c’est : qu’est-ce que ça change pour nous ? Eh bien, le gouvernement a été très clair. Pour pouvoir réparer la brèche et s’assurer que tout est bien sécurisé, il se pourrait que certains sites web gouvernementaux soient inaccessibles. Ils appellent ça une fermeture préventive. Le MCN travaille d’arrache-pied pour enquêter et appliquer les correctifs nécessaires. Leur but est de limiter les dégâts et de s’assurer que les services essentiels continuent de fonctionner. Ils insistent beaucoup sur le fait que la protection de nos données est leur priorité absolue. On l’espère bien !

  Comment la faille a-t-elle été découverte ?

Comment la faille a-t-elle été découverte ?
Crédit: freepik
L’histoire est assez intéressante. Ce n’est pas Microsoft qui a trouvé le problème en premier, mais une petite entreprise de cybersécurité en Belgique, appelée Eye Security. Ils ont réalisé que des personnes malintentionnées pouvaient, à cause de cette faille, récupérer des mots de passe sans autorisation pour entrer dans les serveurs. Une fois dedans, c’est la porte ouverte : ils peuvent voler des documents ou installer des logiciels malveillants. Microsoft a bien sorti une mise à jour dimanche, mais… le problème, c’est que même après, les clés numériques volées pouvaient encore être utilisées. Microsoft a donc dû dire à tout le monde de changer tous leurs identifiants en interne. Un vrai casse-tête.

  Derrière les attaques, des pirates liés à la Chine ?

Derrière les attaques, des pirates liés à la Chine ?
Crédit: freepik
Et qui est derrière tout ça ? Microsoft a pointé du doigt des groupes de pirates informatiques. Mardi, ils ont affirmé avoir repéré des attaques venant de deux groupes qu’ils pensent être affiliés au gouvernement chinois : Linen Typhoon et Violet Typhoon. Un troisième groupe, nommé Storm-2603, aurait aussi profité de la faille, même si son lien avec la Chine n’est pas certain. C’est un peu comme dans un film d’espionnage, mais avec des conséquences bien réelles pour nos informations. Microsoft a d’ailleurs partagé des détails techniques pour aider les organisations à se défendre contre ces méthodes.

  Conclusion : une histoire qui semble se répéter

Conclusion : une histoire qui semble se répéter
Crédit: freepik
Ce qui complique les choses, c’est que SharePoint est souvent installé sur les serveurs propres à une organisation, qui ne font pas toujours leurs mises à jour automatiquement comme les services sur le ‘cloud’ (l’infonuagique). C’est peut-être là que le bât blesse. Et puis, ça donne une impression de déjà-vu. Il ne faut pas oublier qu’en 2023, des pirates chinois avaient déjà exploité une faille dans un autre logiciel de Microsoft pour lire les courriels de fonctionnaires américains. On dirait que la sécurité informatique, c’est un combat de tous les jours, et que personne, même pas le gouvernement, n’est vraiment à l’abri.

Selon la source : radio-canada.ca

facebook icon twitter icon linkedin icon
Copié!

Articles reliés

Plus de contenu