Le calvaire d’une mannequin à Dubaï : sa mère raconte ce qu’on lui a fait subir
Auteur: Simon Kabbaj
C’est une histoire qui fait froid dans le dos et qui lève le voile sur un monde sordide, caché derrière les paillettes et le luxe de Dubaï. Maria Kovalchuk, une jeune mannequin ukrainienne de 21 ans, a vécu un véritable cauchemar lors d’une fête qui a tourné à l’horreur. Retrouvée gravement blessée, dans le coma, elle se bat aujourd’hui pour se reconstruire. Sa mère a décidé de briser le silence pour raconter l’étendue des violences subies par sa fille.
Instagram : marielouna__
Retrouvée au bord d'une route, entre la vie et la mort
En mars dernier, Maria a été découverte gravement blessée sur le bord d’une route à Dubaï. Cela faisait plus d’une semaine qu’elle avait disparu, et ses proches craignaient le pire, pensant même qu’elle avait été kidnappée pour être vendue comme esclave sexuelle. À son arrivée à l’hôpital, le constat est terrible : colonne vertébrale brisée, plusieurs membres cassés. Elle est plongée dans le coma.
Les 'porta potty parties', ces fêtes de l'horreur
Le drame se serait produit lors d’une de ces tristement célèbres ‘porta potty parties’. Le principe est abominable : des hommes très riches proposent d’énormes sommes d’argent et des cadeaux de luxe à de jeunes femmes, souvent des influenceuses ou des mannequins, en échange d’actes d’humiliation et de dégradation extrêmes. C’est dans ce contexte que Maria aurait été invitée à une fête dans un hôtel cinq étoiles par le fils d’un homme d’affaires.
Des blessures très graves ont été constatées
Aujourd’hui, Maria est en fauteuil roulant et lutte pour remarcher. Mais les blessures les plus choquantes sont peut-être celles à la tête. Sa mère, Anna, a révélé sur une chaîne de télévision ukrainienne que les cheveux de sa fille avaient été ‘rasés avec un couteau et qu’elle avait été scalpée’. Les images médicales ont montré une cicatrice effrayante allant du front jusqu’au sommet du crâne. « On aurait dit que ça avait été fait avec un couteau », a-t-elle raconté, encore sous le choc.
Un corps gravement atteint
Le calvaire de Maria ne s’arrête pas là. Sa mère a détaillé le nombre d’opérations qu’elle a dû subir : « Trois opérations sur une jambe, trois sur l’autre, deux sur sa colonne vertébrale et une sur son omoplate ». Elle a ajouté : « Une de ses jambes a une fracture ouverte avec dix centimètres d’os manquant. Cette jambe est maintenant paralysée, sans aucune sensation. » Des blessures qui témoignent d’une violence extrême.
La thèse du suicide écartée par les experts
La police a d’abord enquêté sur la piste d’une tentative de suicide. Maria aurait-elle quitté la fête pour sauter du huitième étage d’un chantier voisin ? Mais un neurochirurgien a affirmé que ses blessures n’étaient pas compatibles avec une chute. Il a évoqué la possibilité qu’elle ait été victime de violences, percutée par un véhicule ou poussée hors d’une voiture en marche. Sa mère partage cet avis : « Les déchirures sous les deux aisselles et une clavicule cassée donnent l’impression qu’elle a été traînée. Je pense qu’ils l’ont battue et l’ont jetée de la voiture. »
Conclusion : une justice impossible et des menaces
Pour l’instant, personne n’a été tenu responsable des blessures de Maria. L’affaire de la tentative de suicide a été classée par le procureur de Dubaï. Deux Russes, accusés d’être impliqués, ont nié publiquement leur participation. La mère de Maria affirme qu’on a pris le passeport, le téléphone et les affaires de sa fille à la fête, pour la ‘briser psychologiquement’. Et alors qu’elle se bat pour obtenir justice, la famille reçoit des menaces. « J’ai reçu un message qui a disparu sur mon téléphone. Il disait : ‘On vous trouvera même en Norvège’ », a-t-elle confié. Une histoire terrifiante qui montre les limites de la justice face à la puissance de l’argent.
Instagram : marielouna__
Selon la source : nationalworld.com