Une étude révèle qu’une menace extraterrestre « hostile » pourrait attaquer la Terre dans quelques mois

Cet objet mystérieux a été baptisé 3I/ATLAS. Il a été repéré le 1er juillet, filant vers notre soleil à une vitesse vertigineuse de plus de 200 000 km/h. Moins de 24 heures après sa découverte, d’autres observations ont suggéré qu’il s’agissait simplement d’une comète. Mais une comète gigantesque, mesurant près de 25 kilomètres de diamètre, soit plus grande que la ville de Paris. Une comète classique, donc ? Pas pour tout le monde.

C’est là que l’histoire devient digne d’un film de science-fiction. Dans leur nouvelle étude, les chercheurs proposent une autre théorie : et si cet objet était en réalité un engin ‘technologique’ ? Une sorte de sonde d’espionnage déguisée, envoyée par une intelligence extraterrestre. Ce qui les fait douter, ce sont plusieurs anomalies : sa vitesse, bien plus rapide que celle d’autres objets similaires, et l’angle étrange avec lequel il est entré dans notre système solaire.

Il faut savoir que l’un des auteurs de cette étude n’est pas un inconnu. Il s’agit d’Avi Loeb, un astrophysicien très respecté de l’Université de Harvard. Il est connu pour ses théories audacieuses sur la vie extraterrestre. Il avait déjà fait parler de lui en 2017 en suggérant que l’objet interstellaire ‘Oumuamua’ n’était pas un astéroïde, mais une sonde de reconnaissance envoyée par une civilisation extraterrestre, à cause de sa forme et de sa vitesse étranges.

Source : Aviloeb CC BY-SA 4.0

Selon Avi Loeb, la trajectoire de l’objet 3I/ATLAS est particulièrement suspecte. Il atteindra son point le plus proche du soleil du côté opposé de la Terre. Loeb suggère que cela pourrait être intentionnel, pour éviter d’être observé de trop près par nos télescopes au moment où il sera le plus brillant. C’est de ce point caché qu’il pourrait, selon la théorie, envoyer des ‘gadgets’ vers la Terre. Si l’objet est bien un ‘artefact technologique’, il pourrait arriver près de nous fin novembre ou début décembre 2025, et cela pourrait ‘nécessiter la mise en place de mesures défensives’.

Bien sûr, cette théorie est loin de faire l’unanimité dans la communauté scientifique. Samantha Lawler, une astronome de l’Université de Regina au Canada, a rapidement contesté cette hypothèse. Pour elle, il n’y a aucun mystère : « Toutes les preuves indiquent qu’il s’agit d’une comète ordinaire qui a été éjectée d’un autre système solaire, tout comme des milliards de comètes ont été éjectées de notre propre système solaire ». Une explication beaucoup moins spectaculaire, mais sans doute plus probable.

Finalement, même Avi Loeb, malgré ses déclarations fracassantes, admet que sa théorie est très peu probable. Il conclut lui-même que « le résultat le plus probable sera que 3I/ATLAS est un objet interstellaire complètement naturel, probablement une comète ». Alors, faut-il paniquer ? Certainement pas. Cette histoire nous rappelle surtout que l’espace est plein de mystères et que face à l’inconnu, l’imagination humaine, même celle des plus grands scientifiques, est sans limites.

Selon la source : medium.com