Retrouver quelques cheveux sur sa brosse le matin, dans le siphon de la douche ou sur un col de manteau… La scène est banale, presque universelle. Mais lorsque cette perte semble s’accélérer, l’inquiétude pointe. Avant de céder à la panique, il faut comprendre que ce phénomène est, jusqu’à un certain point, parfaitement normal et que des gestes simples peuvent aider à garder le contrôle.
Un cycle naturel qu'il faut savoir décrypter
Parfois, ce rythme s’emballe sans que cela soit forcément le signe d’un problème de fond. Le ballet des saisons, par exemple, a son mot à dire. Au printemps et surtout à l’automne, il n’est pas rare de constater une chute plus marquée, comme si notre corps se préparait aux changements de luminosité et de température. C’est une sorte de mue saisonnière, souvent transitoire.
Quand les hormones s'en mêlent
Les grands bouleversements hormonaux sont une autre cause fréquente de ces pertes temporaires. La puberté, la période qui suit un accouchement – la fameuse chute post-partum – ou encore la ménopause sont des moments où l’équilibre du corps est mis à rude épreuve. Les cheveux, très sensibles à ces variations, peuvent en faire les frais. Là encore, il s’agit le plus souvent d’un phénomène passager.
Le seuil d'alerte : quand faut-il s'en préoccuper ?
Mais alors, où se situe la frontière entre une chute normale et une situation qui mérite une plus grande attention ? Le repère chiffré, bien qu’imparfait, se situe autour de 80 à 100 cheveux perdus par jour, de manière constante. Au-delà de ce seuil, ou si vous remarquez une perte de densité visible ou un affinement de la fibre capillaire, il est temps d’agir. Non pas avec anxiété, mais avec pragmatisme.
La première piste : repenser sa routine dans la salle de bain
La première ligne de défense se trouve souvent dans nos habitudes les plus ancrées. Sous la douche, d’abord. Mieux vaut se détourner des shampoings trop agressifs, chargés en sulfates qui décapent le cuir chevelu ou en silicones qui étouffent la fibre. Les colorations chimiques à répétition peuvent aussi fragiliser le cheveu à la racine. La douceur est le maître-mot. Cela vaut aussi pour le brossage : un geste trop énergique ou trop fréquent peut littéralement casser le cheveu.
Nourrir de l'extérieur : le pouvoir des huiles et des poudres végétales
La nature offre des alliés précieux. S’offrir un bain d’huile une fois par semaine n’a rien de sorcier. Huiles végétales de ricin, de moutarde, de coco ou encore beurre de karité, appliqués en massage sur le cuir chevelu et laissés poser une vingtaine de minutes avant le shampoing, peuvent stimuler la microcirculation et nourrir le bulbe. Certaines poudres, comme le Shikakaï, ou des préparations maison comme un gel de graines de lin, sont aussi réputées pour fortifier la chevelure sans l’agresser. C’est un retour à des rituels plus simples et respectueux.
la santé du cheveu, un miroir de notre équilibre global
Selon la source : passeportsante.net