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Trump menace le canada : un accord commercial en péril à cause de la palestine ?

 Auteur: Mathieu Gagnon
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Trump menace le canada : un accord commercial en péril à cause de la palestine ?
Crédit: shutterstock
Voilà une nouvelle qui a de quoi inquiéter de l’autre côté de l’Atlantique. Le président américain, Donald Trump, a mis un fameux coup de pression sur le Canada. La raison ? Le Premier ministre canadien, Mark Carney, a annoncé que son pays avait l’intention de reconnaître officiellement un État palestinien. Une décision qui, selon Trump, pourrait coûter très cher au Canada sur le plan économique. C’est un peu comme si un voisin vous disait que si vous changez la couleur de votre clôture, il ne vous parlera plus. Sauf qu’ici, les enjeux sont bien plus grands.

  La menace directe de donald trump

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Crédit: shutterstock
Donald Trump n’y est pas allé par quatre chemins. Sur son réseau social, appelé Truth Social, il a publié un message très clair. Il a écrit : « Wow ! Le Canada vient d’annoncer qu’il soutient un État palestinien. Cela va devenir très difficile pour nous de conclure un accord commercial avec eux. O Canada !!! ». C’est une façon assez directe de dire que les décisions politiques du Canada pourraient avoir de lourdes conséquences sur leurs échanges commerciaux avec leur plus grand partenaire, les États-Unis. On sent bien la tension monter d’un cran.

  Le canada n'est pas seul dans sa démarche

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Crédit: freepik
Il faut savoir que le Canada n’est pas le seul grand pays à prendre cette direction. Au sein du G7, qui regroupe les plus grandes puissances économiques, plusieurs pays ont déjà montré leur volonté de reconnaître un État pour les Palestiniens. C’est une position que les États-Unis, principal allié d’Israël, n’ont jamais adoptée. Mais les choses semblent bouger en Europe. Par exemple, la France a aussi annoncé son intention de le faire, espérant que d’autres pays suivront le mouvement pour créer une sorte d’élan commun.

  Le royaume-uni et la france appuient le mouvement

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Crédit: Photo : Ludovic Marin (AFP), Emmanuel Macron, Congrès des maires – 19 novembre 2019, 2019, sous licence CC BY‑SA 4.0, via Wikimedia Commons. Photo : UK Government (modifiée), Mark Carney in 2020 (Modified with Flag), 2020, sous licence CC BY 3.0, via Wikimedia Commons.
La France n’est pas la seule à y penser. Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a lui aussi fait une annonce forte. Il a dit que son pays pourrait reconnaître l’État de Palestine dès le mois de septembre. Il y a une condition, cependant : qu’Israël accepte certaines choses, notamment un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Du côté de la France, on se réjouit de la décision canadienne. Le président Emmanuel Macron a même appelé le Premier ministre Mark Carney pour en discuter et lui montrer son soutien. C’est un signe que ces pays veulent travailler main dans la main sur ce sujet délicat.

  La réaction très critique d'israël

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Crédit: freepik
Bien évidemment, cette annonce canadienne n’a pas du tout plu à Israël. La réaction a été immédiate et très ferme. L’ambassade d’Israël au Canada a parlé d’une « campagne de pression internationale déformée ». Selon elle, cette décision ne fait que rendre le Hamas plus dur dans les négociations pour la paix, et ce, à un moment très important. Le ministère israélien des Affaires étrangères a ajouté que ce changement de position du Canada « récompense le Hamas » et complique les efforts pour obtenir un cessez-le-feu et la libération des otages. Pour Israël, c’est donc une très mauvaise nouvelle.

  Conclusion : un vrai casse-tête pour le canada

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Crédit: freepik
Au final, le Canada se retrouve dans une position bien compliquée. D’un côté, il s’aligne avec des alliés comme la France et le Royaume-Uni sur une question de politique internationale majeure. De l’autre, il risque de se mettre à dos son voisin le plus puissant et son principal partenaire économique, les États-Unis, surtout si Donald Trump revient au pouvoir. C’est un véritable jeu d’équilibriste. La décision de reconnaître la Palestine est lourde de sens, mais ses conséquences, elles, sont encore difficiles à prévoir. Les prochaines semaines nous diront comment cette situation complexe va évoluer.

Selon la source : leparisien.fr

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