Avec le temps, certains traits du visage se font plus présents, comme une signature que l’on n’a pas choisie. Parmi eux, les sillons nasogéniens, ces plis qui encadrent le sourire, peuvent parfois donner un air fatigué ou sévère. Pourtant, une technique de maquillage toute simple, plébiscitée par les professionnels, permet de les atténuer en un clin d’œil, sans pour autant chercher à figer les expressions.
Comprendre le phénomène avant de le corriger
Avant de sortir les pinceaux, un petit rappel s’impose. Ces fameux sillons ne sont pas une fatalité, mais la conséquence logique du temps qui passe et du relâchement cutané. Dès 25 ans, la production de collagène, cette protéine qui assure l’élasticité de la peau, commence à ralentir. Passé la cinquantaine, avec les changements hormonaux, les tissus perdent en maintien et ces plis se creusent naturellement. On parle souvent de la ride du lion ou de la patte d’oie, mais les sillons nasogéniens sont tout aussi déterminants dans la perception globale du visage.
L'astuce lumière : une technique contre-intuitive
L’astuce, popularisée notamment par la créatrice de contenu Kimlightupyourface, repose sur un principe d’illusion d’optique. Il suffit de se munir d’un correcteur ou d’un anti-cernes, idéalement une à deux teintes plus claires que sa carnation. L’idée est de déposer une touche de ce produit directement dans le creux du sillon, là où l’ombre se forme. Que vous utilisiez un crayon jumbo pour la précision ou un produit fluide, le geste reste le même : cibler la ligne.
Le jeu d'ombre et de lumière, tout simplement
Pourquoi plus clair ? Parce qu’une ride, c’est avant tout une ombre. En appliquant une couleur foncée ou même un fond de teint de sa teinte habituelle, on risque paradoxalement d’accentuer ce creux. Comme le résume l’experte, « en assombrissant les sillons, vous les rendez plus visibles ». En choisissant une teinte lumineuse, on « remplit » visuellement le pli par la lumière. Une fois la matière appliquée, il ne reste plus qu’à estomper délicatement au doigt ou, mieux, avec une petite éponge humide pour fondre le produit sans le déplacer.
Le réflexe des textures crème pour une peau mature
Cette logique de la lumière et de la souplesse ne s’arrête pas aux sillons. C’est une philosophie à adopter pour l’ensemble du teint après 60 ans. L’un des premiers réflexes à avoir est de délaisser les poudres, qui ont tendance à marquer les ridules et à assécher la peau. On leur préfère des textures crèmes ou liquides, que ce soit pour le blush ou le bronzeur. Elles fusionnent avec l’épiderme, apportent un éclat subtil et un fini bien plus naturel, comme une seconde peau.
Alléger le teint, la clé d'un maquillage frais
Dans la même veine, il est souvent judicieux de troquer son fond de teint couvrant et mat contre des alternatives plus légères. Une BB crème ou un fond de teint sérum unifie le teint sans le plâtrer. L’objectif n’est plus de tout cacher sous une couche opaque, ce qui produit souvent un effet « cakey » qui vieillit, mais de sublimer. On cherche un fini lumineux, frais, ce fameux « glow » qui donne immédiatement une impression de peau saine et reposée.
célébrer plutôt que corriger
Au fond, l’essentiel n’est pas de chercher à effacer les traces du temps à tout prix. Il s’agit plutôt d’apprendre à jouer avec la lumière, à choisir les bonnes textures et à s’approprier des techniques qui nous font nous sentir bien, tout simplement. Le maquillage devient alors moins une correction qu’une manière de se mettre en valeur, à tout âge.
Selon la source : aufeminin.com