Chikungunya : ce que le virus fait à votre corps alors que la Chine lance des mesures pandémiques
Auteur: Simon Kabbaj
Un air de déjà-vu, n’est-ce pas ? Quand on entend que la Chine met en place des « mesures pandémiques » pour un nouveau virus, on a tous un petit frisson dans le dos. Mais pas de panique, ce n’est pas 2020 à nouveau. Il s’agit d’un virus bien connu appelé le Chikungunya. Avec plus de 7 000 cas dans le sud du pays, la situation est prise très au sérieux. Alors, de quoi s’agit-il exactement ?
Selon la source : apnews.com
D'où vient ce virus ? Le moustique, seul coupable
La première chose à savoir, et c’est très important, c’est que le Chikungunya se transmet par des piqûres de moustiques. Et pas n’importe lesquels : les moustiques du genre Aedes, les mêmes qui peuvent transmettre la dengue ou le Zika. La bonne nouvelle, si on peut dire, c’est que le virus ne se transmet pas d’une personne à l’autre. Il faut être piqué par un moustique infecté. Le coupable, c’est le moustique, et seulement lui.
Quels sont les symptômes ? Une douleur qui marque
Alors, comment sait-on si on l’a attrapé ? Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les symptômes apparaissent généralement 4 à 8 jours après la piqûre. Le signe le plus caractéristique est l’apparition soudaine d’une forte fièvre accompagnée de très fortes douleurs aux articulations. C’est vraiment le symptôme principal, une douleur si forte qu’elle peut être handicapante. D’autres signes peuvent aussi apparaître : des gonflements aux articulations, des douleurs musculaires, des maux de tête, des nausées, de la fatigue ou encore des éruptions cutanées.
Est-ce grave ? La plupart des gens s'en remettent
Heureusement, pour la plupart des gens, l’infection n’est pas mortelle. La plupart des patients se rétablissent complètement. Le plus pénible, ce sont ces fameuses douleurs articulaires qui peuvent parfois durer des semaines, des mois, voire dans certains cas, des années. C’est vraiment la signature de cette maladie. Les complications graves (cardiaques, oculaires ou neurologiques) sont rares.
Qui sont les personnes les plus à risque ?
Comme pour beaucoup de maladies, certaines personnes sont plus vulnérables. Le risque de faire une forme plus sévère de la maladie est plus élevé chez les nouveau-nés et les personnes très âgées. Les personnes qui ont déjà des problèmes de santé (comme des maladies du cœur, des poumons, etc.) doivent également être plus prudentes. Dans les cas les plus sévères, une hospitalisation peut être nécessaire.
Que font les autorités en Chine ?
Là-bas, on ne prend pas les choses à la légère. Dans les zones les plus touchées, les patients sont hospitalisés avec des moustiquaires autour de leur lit pour éviter que d’autres moustiques ne les piquent et ne propagent le virus. Les autorités ont aussi demandé aux habitants d’éliminer toutes les eaux stagnantes (flaques, soucoupes de pots de fleurs, etc.) où les moustiques adorent pondre leurs œufs, sous peine de recevoir une amende pouvant aller jusqu’à 1 400 dollars.
Conclusion : faut-il s'inquiéter ici ?
Selon la source : apnews.com