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Glycémie : quels sont les meilleurs sucres pour éviter les variations brutales ? Une nutritionniste répond

Auteur: Adam David

2025-08-06 10:04:46

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Crédit: freepik

Le sucre est partout, et le message est clair : en abuser est mauvais pour la santé. Mais entre le sucre de canne, le sirop d’agave et les édulcorants, comment s’y retrouver ? Une nutritionniste propose quelques pistes pour continuer à se faire plaisir, sans subir les fameux pics de glycémie.

Le pic de glycémie, cet ennemi silencieux de notre énergie

Avant de choisir son camp, il faut comprendre l’adversaire. Ce fameux « pic de glycémie » n’est rien d’autre qu’un afflux soudain de glucose dans le sang, souvent après un repas riche. Le corps, via le pancréas, réagit en produisant de l’insuline pour stocker cet excès. La conséquence ? Ce coup de barre bien connu qui survient une heure ou deux plus tard, lorsque le taux de sucre chute brutalement.À long terme, ce yoyo épuise le pancréas et peut diminuer notre sensibilité à l’insuline. C’est un terrain glissant qui, au-delà de la simple prise de poids, peut favoriser le diabète de type 2 et fragiliser la santé de notre cœur et de notre foie.

Les deux alternatives surprenantes d'une nutritionniste

Face à ce casse-tête, la nutritionniste Chloe Shaw-Jackson a partagé sur les réseaux sociaux ses deux alternatives favorites pour sucrer sans faire flamber la glycémie. Elle les appelle ses « chouchous » : le sirop de yacon et l’allulose. Des noms encore peu familiers pour beaucoup, mais qui pourraient bien changer la donne dans nos placards.

Le yacon, un allié pour l'intestin

Le premier, et sans doute le plus accessible, est le yacon. Souvent vendu sous forme de sirop, ce tubercule venu d’Amérique du Sud a un atout majeur : son très faible indice glycémique. Il doit cette propriété à sa richesse en inuline, une fibre prébiotique qui n’est pas assimilée comme un sucre classique.C’est un peu le double effet bénéfique : le goût sucré, sans la flambée de la glycémie, et un coup de pouce pour notre flore intestinale, que ces prébiotiques viennent nourrir. Un bon point pour la digestion et la santé globale.

L'allulose, ce « sucre rare » encore sous surveillance en Europe

La seconde option est plus confidentielle, et pour cause : c’est l’allulose. Présenté comme un « sucre rare » naturel n’ayant quasiment aucun impact sur la glycémie, il a de quoi séduire. On le trouve naturellement en petites quantités dans les figues ou les raisins secs.Une précision de taille, cependant : si son usage est autorisé aux États-Unis ou au Japon, il ne l’est pas encore sur le marché européen. Les autorités sanitaires attendent davantage d’études pour garantir son innocuité totale. Un dossier à suivre, donc.

Ceux à laisser au placard : sucre de canne, agave et édulcorants de synthèse

Dans le viseur de la spécialiste, on retrouve sans surprise certains classiques. Le sucre de canne, même moins raffiné que le sucre blanc, « fait exploser la glycémie », prévient-elle. Pour les édulcorants de synthèse, la messe est dite : elle les écarte sans ménagement, évoquant des doutes sur leur impact global sur la santé.Le sirop d’agave, longtemps paré de vertus, est lui aussi pointé du doigt. Très riche en fructose, sa consommation excessive peut s’avérer néfaste pour le foie. Une fausse bonne idée, en somme.

Et le miel, ce produit si naturel ?

Le cas du miel est plus nuancé. Il n’est pas banni, mais à consommer avec parcimonie. « C’est très sucré, riche en fructose », rappelle la nutritionniste. Son pouvoir sucrant est certes très élevé, ce qui permet d’en mettre moins, et son indice glycémique reste plus bas que celui du sucre de table. Mais il ne faut pas s’y tromper : cela reste un sucre puissant, dont il ne faut pas abuser.

une question d'équilibre avant tout

Au final, l’idée n’est pas tant de diaboliser une substance ou d’en sacraliser une autre. Il s’agit plutôt d’apprendre à choisir et à doser. Comprendre ce qui se cache derrière chaque étiquette et comment notre corps réagit est sans doute la première étape pour un plaisir plus maîtrisé. Une question d’équilibre, tout simplement.

Selon la source : aufeminin.com