Parkinson : 4 aliments à intégrer dans votre assiette pour réduire les risques, selon la science
Auteur: Adam David
La bataille contre la maladie de Parkinson se joue-t-elle uniquement dans les laboratoires et les cabinets médicaux ? Pas seulement. De plus en plus d’études suggèrent que nos assiettes pourraient renfermer une partie de la réponse, offrant des pistes concrètes pour tenter de réduire les risques de développer cette pathologie redoutée.
Comprendre l'ennemi silencieux
Maladie neurodégénérative lente et, à ce jour, incurable, Parkinson s’attaque aux neurones qui produisent la dopamine. Ce neurotransmetteur est essentiel, c’est lui qui orchestre la fluidité de nos mouvements. Au fil du temps, son absence installe un cortège de symptômes bien connus : tremblements au repos, rigidité musculaire, lenteur des gestes, auxquels peuvent s’ajouter des troubles de l’équilibre ou cognitifs. Si les traitements actuels parviennent à en freiner les effets et à améliorer la qualité de vie, ils ne peuvent ni guérir, ni prévenir son apparition.
L'hypothèse nutritionnelle prend du poids
C’est ici que l’alimentation entre en scène. L’idée n’est pas nouvelle, mais elle gagne en crédibilité. Certains nutriments semblent en effet posséder des vertus protectrices pour nos cellules nerveuses, notamment en luttant contre l’inflammation et le stress oxydatif, deux mécanismes impliqués dans la dégradation des neurones. Si certains aliments sont parfois pointés du doigt, d’autres, au contraire, émergent comme de potentiels boucliers. Sans être une solution miracle, bien composer son assiette pourrait donc devenir une véritable alliée au quotidien.
Les poissons gras, gardiens de nos neurones
Premier réflexe, souvent cité par les nutritionnistes : se tourner vers les poissons gras. Saumon, maquereau, sardines… Leur secret ? Les oméga-3. Ces acides gras essentiels, que notre corps ne sait pas fabriquer, sont de véritables piliers de la santé cérébrale. Ils contribuent à protéger la membrane de nos cellules nerveuses et possèdent une puissante action anti-inflammatoire. Intégrer ces poissons deux à trois fois par semaine dans ses menus, comme le suggère notamment le Centre de Ressources et d’Informations Nutritionnelles, constitue une base solide.
Le pouvoir des couleurs et des épices
Dans un registre plus coloré, les fruits rouges s’imposent comme des incontournables. Une étude parue en 2022 dans la revue Neurology a mis en lumière le rôle des flavonoïdes, ces pigments antioxydants dont regorgent fraises, myrtilles ou framboises. Ils aideraient à lutter contre le vieillissement cellulaire, y compris celui du cerveau. Côté épices, le safran, bien plus qu’un simple exhausteur de goût, est étudié pour ses composés aux effets neuroprotecteurs. Une pincée dans un plat, c’est joindre l’utile à l’agréable.
Les noix, un concentré de bienfaits à croquer
Enfin, n’oublions pas les noix. Ces oléagineux sont de véritables trésors nutritionnels. Riches en acides gras insaturés, en vitamine E (un autre antioxydant majeur) et en minéraux, elles participent à la bonne santé de nos neurones. Une petite poignée par jour, en en-cas ou parsemée sur une salade, est un geste simple et efficace. On le voit, ces aliments ont tous en commun leur richesse en composés anti-inflammatoires et antioxydants.
Bien plus qu'une simple liste de courses
Selon la source : aufeminin.com