Restez motivé grâce à une astuce psychologique simple qui trompe votre cerveau
Auteur: Mathieu Gagnon
On connaît tous ça. La semaine a été longue, et il reste cette tâche un peu pénible qui nous attend… le ménage, les papiers, un coup de fil qu’on repousse. Et si on pouvait apprendre à notre cerveau à voir cette corvée comme une petite récompense ?
Une nouvelle technique, appelée « l’ancrage de la dopamine », fait pas mal de bruit. L’idée est toute simple : on associe une chose qu’on aime (écouter une musique, boire un bon thé, grignoter un fruit) à une tâche qu’on aime moins. Selon les experts, comme le Dr Joshua Stein, un psychiatre, avec le temps, notre cerveau pourrait finir par apprécier la tâche elle-même. C’est presque comme si on lui apprenait un nouveau tour !
Comment ça marche dans notre tête ?
Alors, comment ça fonctionne concrètement ? Tout se passe grâce à la dopamine. On en entend souvent parler, mais ce n’est pas juste l’hormone du plaisir. C’est surtout celle de la motivation et de l’anticipation.
Quand on s’attend à recevoir une récompense, notre cerveau libère de la dopamine *avant même* qu’on l’ait reçue. C’est ce qui nous pousse à agir. En associant, de manière répétée, un petit plaisir (comme un podcast intéressant) à une activité (comme faire de l’exercice), on entraîne notre cerveau. Il va finir par libérer cette fameuse dopamine juste en pensant à l’activité. Du coup, on se sent plus motivé pour la commencer.
C’est une méthode qui s’appuie sur de vraies recherches scientifiques. C’est un peu comme si on créait une nouvelle habitude positive pour notre esprit.
Pour qui cette méthode est-elle vraiment utile ?
Franchement, cette technique peut servir à tout le monde. Qui n’a jamais eu besoin d’un petit coup de pouce ? Mais elle peut être particulièrement précieuse pour les personnes qui traversent une période un peu difficile.
Parfois, avec l’âge ou à cause d’un coup de déprime, on peut souffrir d’anhédonie. C’est un mot un peu compliqué pour dire qu’on a du mal à ressentir du plaisir ou à trouver l’énergie pour commencer quelque chose. Dans ces cas-là, associer une tâche difficile à un stimulus agréable peut vraiment aider à « réamorcer la pompe » du cerveau.
L’idée, c’est de travailler *avec* la chimie de notre cerveau, plutôt que de lutter contre elle. C’est une façon de se donner un petit coup de main, en douceur.
Attention, il y a quelques petits pièges à éviter
Bien sûr, comme tout outil, il faut l’utiliser intelligemment. Le premier risque, c’est de ne pas devenir dépendant des récompenses pour faire la moindre petite chose. Le but n’est pas de ne plus pouvoir ranger une assiette sans s’offrir un chocolat ! Il faut voir ça comme une aide ponctuelle, une béquille temporaire, pas un fauteuil roulant.
L’autre point crucial, c’est de bien choisir ses récompenses. Il faut choisir des récompenses saines. Associer une séance de sport à une pâtisserie très sucrée, par exemple, ce n’est pas la meilleure idée. On risque de créer de mauvaises habitudes. Mieux vaut opter pour des choses qui nous font du bien sans être addictives : une musique qu’on adore, un podcast passionnant, un fruit savoureux…
Quelques idées concrètes pour commencer en douceur
Le secret, c’est de commencer petit. Pas besoin de viser la lune tout de suite. Voici quelques exemples simples que vous pouvez essayer :
- Vous devez faire un long trajet en voiture ? Gardez votre émission de radio ou votre livre audio préféré pour ce moment.
- Vous avez enfin fini de trier tous vos papiers administratifs ? Prévoyez un appel avec vos enfants ou un ami pour fêter ça.
- Pendant que vous pliez le linge, mettez votre album de musique favori.
- Vous regardez votre série télé préférée ? Profitez-en pour faire quelques minutes de vélo d’appartement en même temps.
- Vous appréhendez une visite de famille un peu compliquée ? Offrez-vous votre café ou thé préféré juste avant ou pendant.
L’important, c’est que la récompense reste simple et ne vous empêche pas de faire la tâche. Et surtout, la régularité est la clé. Plus vous le ferez, plus votre cerveau créera cette association positive.
Conclusion : entraîner son cerveau, pas le piéger
Au final, il ne faut pas voir cette méthode comme une façon de « piéger » son cerveau. C’est plutôt une forme d’entraînement, un peu comme on entraîne ses muscles. On lui apprend, avec patience et bienveillance, à voir les choses différemment.
Avec de la constance, vous remarquerez peut-être que ces corvées qui vous pesaient tant deviennent un peu plus légères, voire même… agréables. Après tout, il n’est jamais trop tard pour apprendre à mieux fonctionner avec soi-même et à rendre le quotidien un peu plus doux.
Selon la source : foxnews.com