Lors d’un essai, les participants ont perdu deux fois plus de poids en éliminant les aliments ultra-transformés

Le deuxième menu, lui, était composé de plats cuisinés maison, à partir de produits frais : des flocons d’avoine avec des fruits frais, des salades de poulet préparées sur place, ou un bon plat de spaghettis bolognaise fait maison. Ce qui est fou, c’est que sur le papier, les deux régimes avaient exactement la même quantité de calories, de graisses, de sucres et de protéines. La seule, unique différence, c’était le niveau de transformation des aliments.

Ceux qui ont mangé les plats frais et cuisinés maison ont perdu en moyenne 2% de leur poids en huit semaines. En face, le groupe qui mangeait les plats tout prêts n’a perdu que 1% de son poids. Ça peut paraître peu, mais c’est le double ! Les chercheurs ont calculé que sur une année entière, la différence serait énorme : une perte de poids de 9 à 13% pour le premier groupe, contre seulement 4 à 5% pour le second. C’est une sacrée différence.

À l’inverse, la nourriture fraîche demande plus de mastication, on prend plus son temps pour manger, et le sentiment de satiété arrive plus naturellement. Chose étonnante, le régime à base de produits transformés a fait baisser un peu le « mauvais » cholestérol. Les chercheurs disent qu’il faudra des études plus longues pour bien comprendre les effets sur la santé du cœur.

Mais le conseil de la chercheuse principale, Rachel Batterham, est plein de bon sens. Elle dit que le plus important reste de suivre les recommandations de base : faire attention au sel, au sucre, aux graisses, et manger beaucoup de fibres (fruits, légumes…). Mais elle ajoute que choisir des aliments moins transformés et cuisiner soi-même le plus souvent possible apporte probablement des bénéfices en plus pour le poids et la santé en général. En gros, sans tout changer du jour au lendemain, privilégier le fait-maison de temps en temps, c’est déjà un grand pas pour sa santé.