Une infirmière en soins palliatifs révèle les 3 signes typiques des dernières 24 heures de la vie
Auteur: Simon Kabbaj
La fin de la vie. C’est un sujet qui nous fait peur, qui nous angoisse. On se demande ce qui se passe vraiment, à quoi ressemblent les derniers moments. Et si, pour mieux comprendre et moins craindre, on écoutait ceux qui sont là, au quotidien, pour accompagner les gens ? Une infirmière spécialisée en soins palliatifs a décidé de nous raconter, calmement, ce qu’elle observe dans les 24 heures qui précèdent la mort. Pour nous aider à voir que c’est un processus naturel, et souvent moins effrayant qu’on ne l’imagine.
L'infirmière qui veut rassurer le monde
Elle s’appelle Julie McFadden, mais ses 1,7 million d’abonnés sur TikTok la connaissent sous le nom de « Nurse Julie ». Forte de ses 16 ans d’expérience, cette infirmière californienne s’est donné une mission : démystifier la mort pour nous aider à vivre plus pleinement. Elle a même écrit un livre sur le sujet, « Rien à craindre ». Elle explique que souvent, les gens choisissent leur moment pour partir, attendant un événement ou une date précise, comme pour nous dire que la fin n’est pas toujours un événement brutal et subi.
Le premier signe : le 'râle de la mort'
Ce nom peut faire très peur, mais c’est un phénomène tout à fait normal. Dans les dernières heures, la personne n’a plus la force d’avaler ou de tousser. La salive s’accumule donc naturellement au fond de sa gorge. Le son un peu rauque qu’on entend, qu’on appelle le « râle », c’est simplement le bruit de l’air qui passe à travers ces fluides. « Vous l’entendrez très probablement dans les dernières 24 heures », explique Julie. Mais le plus important à savoir, c’est que, selon les experts, la personne ne souffre pas. C’est juste le corps qui se relâche.
Le deuxième signe : la respiration change
Un autre signe très courant, c’est le changement dans la façon de respirer. Les respirations peuvent devenir beaucoup plus lentes, avec de longues pauses entre chaque inspiration. « On pourrait même croire qu’ils sont morts », note Julie. Puis, vers la toute fin, peut apparaître ce qu’on appelle la « respiration agonique ». Cela peut ressembler à des soupirs ou des halètements désespérés. C’est très impressionnant pour la famille, mais là encore, l’infirmière est formelle : c’est un réflexe naturel du cerveau qui manque d’oxygène. La personne est déjà inconsciente et ne ressent aucune douleur.
Le troisième signe : le 'regard de la mort'
Enfin, la dernière étape est celle de l’inconscience totale. La personne est toujours en vie, mais elle ne se réveillera plus, quoi que vous fassiez. Il arrive que ses yeux et sa bouche restent ouverts. Son regard peut sembler vide, vitreux, comme si elle ne regardait rien en particulier. Julie appelle cela le « regard de la mort », comme pour dire que « personne n’est vraiment à la maison ». C’est un signe que la personne n’est plus présente, mais on pense qu’elle peut encore entendre et sentir votre présence à ses côtés.
Un processus, pas un événement brutal
Julie McFadden insiste sur un point crucial : la mort n’est pas un interrupteur qu’on allume ou qu’on éteint. C’est un processus, une transition qui se fait par étapes. Ces trois signes sont très courants dans les dernières 24 heures, mais chaque fin de vie est unique. Certaines personnes peuvent partir plus vite, d’autres prendre plus de temps. Il n’y a pas de règle absolue.
Conclusion : Mieux comprendre pour moins craindre
Selon la source : unilad.com