Bien-être Santé Seniors

Une découverte surprenante : ce complément que vous connaissez pourrait nettoyer votre corps

Auteur: Mathieu Gagnon

2025-08-10 09:35:07

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Crédit: freepik

On en entend de plus en plus parler, de ces fameux ‘produits chimiques éternels’, ou PFAS pour les scientifiques. Imaginez des substances si tenaces qu’elles s’incrustent partout : dans notre eau, notre nourriture, et même l’air que nous respirons. C’est un peu inquiétant, je sais. D’ailleurs, une étude a montré que presque tous les Américains (97% !) en ont dans le sang. Le problème, c’est que ces produits sont liés à des soucis de santé assez sérieux. Mais si je vous disais que la solution pour aider notre corps à s’en débarrasser se trouvait peut-être déjà dans votre armoire à pharmacie ? Une idée toute simple, presque trop belle pour être vraie.

Ces 'produits chimiques éternels' qui nous empoisonnent à petit feu

Alors, c’est quoi exactement, ces PFAS ? Ce sont des produits chimiques créés par l’homme, très résistants. Tellement résistants qu’une fois dans notre organisme, ils y restent des années. Ils ne font pas que passer, non. Ils circulent en boucle. Le foie essaie de les éliminer en les envoyant dans les intestins, mais une partie est rattrapée et retourne dans le sang. Un vrai cercle vicieux. Pendant tout ce temps, ils peuvent faire des dégâts. On parle de risques accrus de cancer, de maladies du cœur et du foie, et d’un système immunitaire affaibli. Ce ne sont pas des choses à prendre à la légère.

Une solution qui se cachait dans nos placards

Face à ce problème, on se sent un peu démuni. Que faire ? C’est la question que se sont posée deux professeurs, Dhimiter Bello et Jennifer Schlezinger. Et leur idée est d’une simplicité désarmante. Ils ont testé quelque chose de très courant : un complément alimentaire de fibres solubles, celles qui forment une sorte de gel. On pense par exemple au psyllium ou au bêta-glucane d’avoine. Vous savez, ce genre de produit qu’on trouve facilement en pharmacie ou en magasin bio. L’idée était de voir si, en prenant ces fibres avec les repas, on pouvait aider le corps à faire le ménage.

Comment une simple fibre peut-elle faire le ménage ?

Le mécanisme est plutôt malin. Quand on avale ces fibres solubles avec de l’eau, elles se transforment en une sorte de gelée dans notre intestin. Ce gel agit comme une éponge. Or, il se trouve que les PFAS ressemblent un peu, chimiquement parlant, aux acides biliaires que notre foie produit pour la digestion. C’est d’ailleurs ce même principe qui permet aux fibres de faire baisser le mauvais cholestérol : le gel piège les acides biliaires, qui sont alors évacués dans les selles au lieu d’être réutilisés. Le corps doit alors puiser dans le cholestérol pour en fabriquer de nouveaux. Eh bien, pour les PFAS, c’est pareil ! Le gel les capture et les emmène avec lui hors du corps, les empêchant de repartir pour un tour dans notre circulation sanguine. C’est simple, mais il fallait y penser.

Les premières preuves : des résultats vraiment encourageants

Bien sûr, une bonne idée doit être prouvée. Les chercheurs ont d’abord fait des tests sur des souris, qui ont montré une tendance à la baisse des PFAS dans le sang. Mais le plus intéressant, c’est ce qu’ils ont observé chez l’humain. Une première petite étude a été menée. Les participants ont pris un complément de fibres pendant quatre semaines. Le résultat ? Une diminution de 8% de deux des PFAS les plus courants dans leur organisme. Huit pour cent, ça peut sembler peu, mais c’est un début très prometteur pour quelque chose d’aussi simple et accessible. D’autres études sont en cours pour confirmer tout ça, mais le signal est là.

Ce que cela signifie pour vous au quotidien

Alors, est-ce qu’on doit tous se ruer sur les fibres ? L’idée est séduisante. C’est une situation ‘gagnant-gagnant’ : on pourrait potentiellement réduire ces vilains produits chimiques tout en profitant des autres bienfaits des fibres pour la santé. C’est peu coûteux et facile à trouver. Mais, et c’est un grand ‘mais’, il ne faut rien faire sans réfléchir. Avant de commencer à prendre n’importe quel complément, même des fibres qui paraissent inoffensives, il est absolument essentiel d’en parler à votre médecin. Lui seul pourra vous dire si c’est une bonne idée pour vous, en fonction de votre état de santé et de vos traitements.

Conclusion : un espoir simple, mais la prudence reste de mise

Au final, cette recherche est une vraie bouffée d’air frais. Elle nous montre qu’une solution simple et pratique pourrait nous aider à lutter contre un problème de pollution complexe. L’idée de piéger ces ‘produits chimiques éternels’ avec de simples fibres alimentaires est pleine d’espoir. Ce n’est pas un remède miracle, et la science a encore beaucoup de travail pour comprendre l’étendue du problème des PFAS. Les chercheurs explorent d’ailleurs d’autres pistes. Mais c’est une piste concrète, accessible. Une belle démonstration que parfois, les solutions les plus simples sont juste sous notre nez. Restons donc optimistes, mais prudents, et n’oublions jamais de demander l’avis de notre docteur.

Selon la source : earth.com