Un livreur DoorDash révèle le salaire qu’il a gagné après 12 heures de travail épuisant
Auteur: Simon Kabbaj
On les voit partout, ces livreurs à vélo ou en voiture qui sillonnent nos villes pour nous apporter nos repas. Mais que gagnent-ils vraiment ? Un livreur américain pour la plateforme DoorDash, Spencer Joyce, a décidé de faire une expérience un peu folle : accepter toutes les commandes, sans exception, pendant 12 heures d’affilée. Il a partagé le résultat sur les réseaux sociaux, et sa vidéo est devenue virale. Le montant qu’il a gagné à la fin de sa journée a choqué beaucoup de monde.
Une journée de travail de 12 heures non-stop
Spencer, qui vit près de Virginia Beach en Virginie, a commencé sa journée à 8 heures du matin pour la terminer vers 21h15. Sur ces 12 heures, il a été « actif » (c’est-à-dire en train de livrer ou d’attendre une commande) pendant près de 10 heures. Il a parcouru une distance impressionnante de 355 kilomètres. Une journée de marathon, les yeux rivés sur son téléphone et la route.
Le verdict : un salaire qui fait grincer des dents
Et alors, le moment de vérité. Combien a-t-il gagné pour cette journée de labeur ? « Mes gains, avant les impôts, l’usure de la voiture, l’essence, l’assurance, etc., étaient de 215 dollars », a-t-il révélé. Un montant qui, rapporté à l’heure, est bien en deçà de ce que beaucoup imaginaient. À la fin de sa vidéo, il conclut, épuisé : « Je suis crevé et ma voiture a vraiment besoin d’une révision maintenant ».
Les réactions : entre choc et compassion
Les internautes n’ont pas tardé à réagir, et beaucoup étaient sous le choc. « Mec, tu pourrais gagner plus en travaillant à peu près n’importe où », a commenté quelqu’un. Un autre a écrit : « C’est un salaire horrible pour 12 heures ». Un troisième pensait même qu’il allait annoncer un gain de 400 ou 500 dollars. Un autre commentaire résume bien le sentiment général : « Il faut respecter la débrouille, mais DoorDash, ce n’est pas pour devenir riche. C’est pour s’en sortir ».
Le contexte : une expérience pour YouTube
Dans une vidéo de suivi, Spencer a précisé le contexte. Ce n’était pas une journée de travail habituelle pour lui. C’était un défi qu’il s’était lancé pour sa chaîne YouTube. D’habitude, il est bien plus sélectif. « Normalement, je n’accepte pas les commandes de moins de 6 dollars ou qui rapportent moins d’un dollar par mile », explique-t-il. Il travaille aussi pour d’autres applications de livraison en même temps pour maximiser ses revenus.
Un témoignage sur la précarité
Spencer a ensuite confié à UNILAD que ce travail de livraison avait été sa « bouée de sauvetage » pendant une période difficile. Après avoir obtenu son permis de poids lourd, il a dû attendre avant de commencer à travailler et s’est retrouvé à devoir vivre dans sa voiture. Les livraisons étaient alors son seul moyen de subsistance. Heureusement pour lui, il a depuis décroché un emploi de chauffeur routier.
Conclusion : la réalité du 'gig work'
Selon la source : unilad.com
Source : Spencer Joyce’s World