Ce petit rhume que vous traînez depuis quelques jours ? Il y a de fortes chances que ce soit le COVID qui fait son grand retour. On l’entend un peu partout, les cas augmentent dans tout le pays.
Et d’après certains experts, ce n’est que le début. La vague pourrait bien continuer de monter avant de redescendre. Alors, autant savoir à quoi s’en tenir pour passer un été et une rentrée tranquilles.
Le pic de la vague est attendu pour la rentrée
Un certain Jay Weiland, qui passe son temps à modéliser la propagation des maladies, a fait ses calculs. Selon lui, le pic de cette vague d’été pourrait arriver début septembre. Pile au moment où les enfants retournent à l’école… C’est donc vraiment le moment de reprendre les bonnes habitudes : un petit coup de lavage de mains plus fréquent, et pourquoi pas un masque si on se retrouve dans un endroit bondé.
Une autre professeure, Jenn Dowd, confirme cette tendance en se basant sur les données officielles. D’après elle, comme les chiffres ont toujours un peu de retard, il est probable que la situation soit déjà plus sérieuse qu’on ne le pense. La rentrée scolaire risque de mettre de l’huile sur le feu, comme on dit.
Des prédictions à prendre avec des pincettes
Attention, tout de même. Prédire l’évolution du COVID, c’est un peu comme essayer de prévoir la météo avec des semaines d’avance. On a des indices, mais rien de certain. La professeure Dowd le dit elle-même : ce pic en septembre, c’est la meilleure estimation qu’on puisse faire aujourd’hui, mais le virus nous a souvent surpris.
La bonne nouvelle, c’est que pour l’instant, les niveaux sont plus bas que l’été dernier, que ce soit dans les hôpitaux ou dans les analyses des eaux usées. Mais il faut rester vigilant, car la rentrée pourrait tout accélérer. On y verra plus clair d’ici quelques semaines.
Comment fonctionnent ces fameuses analyses ?
Vous vous demandez peut-être comment ils font ces prédictions ? C’est un mélange de plusieurs choses. Jessica Malaty Rivera, une épidémiologiste, explique que ces modèles ne sont pas parfaits, mais ils sont très utiles.
En gros, les scientifiques regardent ce qui s’est passé les années précédentes. On a presque toujours eu une vague en été, puis une autre à la rentrée avec le retour de la grippe. C’est devenu une sorte de cycle. Ils combinent ces informations avec ce qu’ils trouvent dans les eaux usées pour estimer le nombre de personnes qui pourraient être malades. Ces modèles se basent donc sur les habitudes passées du virus et sur les données des eaux usées.
L'analyse des eaux usées a ses limites
Justement, parlons-en de ces eaux usées. C’est une bonne piste, mais ce n’est pas une science exacte. La spécialiste Rivera précise une chose importante : on peut trouver des traces du virus, mais ça ne veut pas dire que ce virus est encore capable de contaminer quelqu’un. Un peu comme des miettes de gâteau : on sait qu’il y en a eu, mais il n’en reste peut-être plus.
En fait, une personne qui a été malade il y a plusieurs semaines peut encore évacuer des fragments de virus, qui ne sont plus du tout dangereux. Donc, la présence du virus dans les eaux usées ne veut pas dire que le virus est toujours contagieux. C’est un indicateur, mais pas une preuve absolue.
Que faire si on tombe malade ?
Bon, concrètement, si ça vous arrive. La recommandation officielle est simple : on reste à la maison et on essaie de s’isoler des autres membres de la famille. On peut reprendre ses activités quand on n’a plus de fièvre depuis au moins 24 heures et que les symptômes s’améliorent vraiment. Ensuite, pendant 5 jours, on continue à faire attention : on porte un masque, on garde ses distances et on se lave bien les mains.
Mais attention, « s’améliorer », c’est subjectif. La règle d’or, selon les experts, c’est celle-ci : si votre test rapide est positif, vous êtes probablement contagieux. Dans ce cas, il faut vraiment éviter les autres. N’hésitez pas non plus à appeler votre médecin pour savoir si un traitement comme le Paxlovid pourrait vous aider.
Les gestes simples pour se protéger au quotidien
Pour éviter d’attraper le virus, les bonnes vieilles méthodes sont toujours les meilleures. Si vous avez plus de 65 ans ou que votre système immunitaire est fragile, et que votre dernier vaccin date un peu, c’est peut-être le bon moment pour faire un rappel. Parlez-en à votre médecin.
Pour le reste, c’est du bon sens. Quand on est avec du monde, on pense à bien aérer la pièce en ouvrant les fenêtres. Si on se sent patraque, on reste chez soi. Et dans les lieux très fréquentés comme les transports en commun ou les avions, le masque reste un excellent allié. Chaque petit geste compte !
Conclusion : Pas de panique, juste de la prudence
Même si le COVID est moins présent dans les esprits, il reste une maladie qui peut être sérieuse, surtout pour les plus fragiles. Mais pas de panique. On a appris à vivre avec et on a les outils pour se protéger.
Comme le dit si bien la professeure Dowd, l’important n’est pas d’être parfait, mais de faire de son mieux. Un petit effort de la part de chacun, c’est une grande protection pour tout le monde. Alors prenons soin de nous et des autres, tout simplement.
Selon la source : huffpost.com