Ces images incroyables de SpaceX en orbite autour de la Terre fascinent tout le monde

Ces images s’inscrivent dans la lignée de la mission Fram2 de SpaceX, qui avait déjà partagé en avril les « premières vues des régions polaires de la Terre ». La nouvelle vidéo, partagée par l’astronaute de la NASA Don Pettit, nous montre la capsule Dragon survolant l’Europe et l’Asie. On y voit distinctement la courbe de la Terre et la ligne de Kármán, cette frontière invisible qui sépare notre atmosphère de l’espace.

Pour l’écrasante majorité des gens, la réaction a été un mélange d’émerveillement et d’ironie. Face à la preuve visuelle, les commentaires ont fleuri : « Tiens, regardez ça, la Terre est ronde », a écrit un internaute. Un autre a plaisanté : « Regardez comme c’est plat !!! ». Un troisième s’est exclamé : « Sérieusement, comment peut-on encore être platiste ? ». Une réaction de bon sens pour tous ceux qui ont vu ces images spectaculaires.

Mais bien sûr, il y a l’autre camp. Celui pour qui ces images ne sont qu’une supercherie de plus, un montage réalisé en studio. Les arguments, souvent les mêmes, sont revenus sur le tapis. « Ce n’est pas réel. Où sont les étoiles ? », a demandé un utilisateur. Un autre s’est lancé dans une explication compliquée sur la position du soleil qui ne collerait pas. « Réveillez-vous, les gens », a-t-il conclu. Pour eux, c’est clair : « C’est une vidéo absolument fausse ».

Face à cette vague de spéculations, le patron de SpaceX, Elon Musk, est intervenu personnellement. Et sa réponse a été aussi courte que directe. Reprenant une des accusations, il a simplement écrit : « This is a real video » (« C’est une vraie vidéo »). Quatre mots, sans plus d’explication, comme pour dire que la réalité se passe de commentaires.

Cette histoire n’est pas sans rappeler celle, incroyable, de Jeran Campanella, un ancien platiste convaincu. Un mécène, voulant lui prouver qu’il avait tort, lui a payé un voyage à 35 000 dollars en Antarctique. Le but ? Vérifier par lui-même s’il y avait un « soleil de minuit », un phénomène impossible sur une Terre plate. Et là, face à la réalité, il a dû se rendre à l’évidence.

Invité à raconter son expérience, Jeran Campanella a eu une prise de conscience très honnête sur sa propre façon de penser. « Peu importe ce que vous me présentiez, je pouvais trouver une excuse », a-t-il avoué. « Maintenant, je réalise que c’est l’une des positions les plus biaisées que l’on puisse prendre, où l’on ne cherche que les preuves qui confirment notre croyance et où l’on ignore tout le reste ». Une description parfaite de ce qu’on appelle le « biais de confirmation ».

Selon la source : unilad.com