Le feu ravage l’Espagne et le Portugal, des pompiers perdent la vie dans la lutte

La nouvelle la plus triste, c’est que deux pompiers de plus sont morts en luttant contre ces incendies. Un en Espagne, et un autre au Portugal. Ce qui est particulièrement tragique, c’est qu’ils ne sont pas morts brûlés, mais dans des accidents de la route alors qu’ils se rendaient sur les lieux des incendies. Leurs véhicules se sont retournés. Cela porte le bilan à quatre morts en Espagne et deux au Portugal depuis le début de cette terrible série d’incendies. C’est un rappel brutal des risques immenses que ces hommes et ces femmes prennent pour nous protéger.

Imaginez un peu, cela fait trois semaines que l’Espagne est en alerte canicule. Le thermomètre a grimpé jusqu’à 45 degrés ! Une chaleur pareille, ça assèche tout et le moindre départ de feu devient une catastrophe. Les pompiers sont tellement débordés que l’armée a dû venir en renfort pour les aider. Les incendies les plus importants se situent dans le nord-ouest et l’ouest du pays. C’est dans l’une de ces régions qu’un pompier est décédé, son camion s’étant renversé sur une petite route de forêt très en pente.

Les dégâts sont gigantesques. Rien que ces derniers jours, plus de 70 000 hectares de terres ont brûlé en Espagne. Pour vous donner une idée, c’est presque la moitié de tout ce qui a brûlé dans le pays depuis le début de l’année. La ministre de la Défense espagnole l’a dit elle-même : « C’est une situation que nous n’avions pas vue depuis 20 ans ». Elle explique que ces feux sont différents, plus violents, à cause du changement climatique et de cette chaleur exceptionnelle.

Le Portugal voisin vit le même cauchemar. Là-bas aussi, un pompier est décédé dimanche et deux de ses collègues ont été gravement blessés. Et ce n’est pas tout, un ancien maire qui était venu aider à combattre un feu est mort lui aussi vendredi. Actuellement, près de 2 000 pompiers sont sur le terrain, principalement dans le nord et le centre du pays. Le Portugal attend avec impatience l’arrivée de deux avions bombardiers d’eau pour aider les équipes au sol.

Pour le Portugal, l’année 2022 est déjà une année record, et pas dans le bon sens. Tenez-vous bien : près de 185 000 hectares ont déjà brûlé depuis le mois de janvier. C’est énorme. C’est même déjà plus que tout ce qui avait brûlé pendant l’entièreté de l’année dernière. On n’est qu’en milieu d’année et les dégâts sont déjà pires… Ça donne le vertige.

Face à l’ampleur du désastre, les deux pays ont demandé de l’aide à l’Union Européenne. Mais pourquoi tout brûle comme ça ? Les experts sont assez clairs : c’est la conséquence directe du changement climatique. Les vagues de chaleur sont de plus en plus fortes, de plus en plus longues, et les sécheresses s’installent. Le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, a promis de lancer un « grand plan national » pour faire face à cette urgence climatique. Il y a urgence, en effet.

En résumé, la situation en Espagne et au Portugal est extrêmement préoccupante. Ce n’est pas juste un « gros incendie d’été ». C’est une véritable catastrophe écologique et humaine. Le combat contre les flammes est loin d’être gagné, surtout tant que la chaleur persistera. C’est un triste rappel que le changement de notre climat n’est pas une idée abstraite, mais une réalité qui détruit nos paysages et met en danger la vie de ceux qui nous protègent.