Un souvenir de cantine un peu grisâtre, une odeur tenace… Le chou de Bruxelles traîne derrière lui une réputation pour le moins compliquée. On l’aime ou on le déteste, rarement de demi-mesure. Pourtant, une étude scientifique publiée dans la prestigieuse revue PLOS Medicine vient bousculer nos a priori et le hisse au rang d’allié inattendu pour quiconque cherche à affiner sa silhouette.
Sécher, qu'est-ce que ça signifie vraiment ?
Avant d’aller plus loin, un petit point de vocabulaire s’impose. Dans le jargon du fitness et de la nutrition, « sécher » ne signifie pas s’abstenir de boire. L’objectif est bien plus subtil : il s’agit de réduire sa masse grasse tout en préservant au maximum sa masse musculaire. C’est une quête d’équilibre, souvent associée à un rééquilibrage alimentaire. Et contrairement à une idée reçue, ce n’est pas en enchaînant les heures de cardio que l’on y parvient le mieux. L’assiette, voilà le véritable champ de bataille.
Le secret du chou de Bruxelles : une action ciblée sur la graisse
C’est ici que notre petit chou entre en scène. Les chercheurs de l’étude sont formels : les personnes qui intègrent régulièrement des légumes crucifères, comme le chou de Bruxelles, dans leur alimentation prennent moins de poids sur le long terme. Mais le plus intéressant se cache dans les détails. Il semblerait particulièrement efficace pour freiner l’accumulation de graisse abdominale, celle qui, on le sait, s’accroche souvent le plus. Son secret ? Une faible teneur en calories, bien sûr, mais surtout une richesse en fibres et une capacité à réguler la glycémie, ce qui aide à prévenir les fringales intempestives.
Une affaire de famille : le pouvoir des crucifères
Le chou de Bruxelles n’est d’ailleurs pas un loup solitaire. Il appartient à une grande famille, celle des crucifères, qui compte dans ses rangs le brocoli, le chou-fleur ou encore le chou kale. Leur point commun est une teneur élevée en composés soufrés (les glucosinolates), connus pour soutenir le travail du foie et l’élimination des toxines. Leurs fibres, quant à elles, procurent une sensation de satiété durable, ce qui permet de mieux contrôler son appétit sans ressentir de frustration. Un vrai travail d’équipe.
L'autre camp : les légumes à consommer avec plus de parcimonie
Mais alors, tous les légumes se valent-ils dans cette quête ? Pas tout à fait. L’étude met en lumière une autre catégorie de végétaux : les légumes dits « amylacés ». La pomme de terre, le maïs ou les petits pois, par exemple, sont plus riches en glucides et possèdent un indice glycémique plus élevé. Consommés en grande quantité, ils pourraient être associés à une prise de poids progressive. Loin de nous l’idée de les bannir, mais leur place dans l’assiette mérite d’être pensée dans le cadre d’un régime globalement sain et varié. Tout est, comme souvent, une question d’équilibre.
et si on lui redonnait enfin sa chance ?
Longtemps cantonné au rôle de mauvais élève de la gastronomie, le chou de Bruxelles pourrait bien être la surprise de nos menus. Peu calorique, bourré de fibres, bénéfique pour la glycémie et l’élimination des graisses… il coche décidément beaucoup de cases. Alors, la prochaine fois que vous croiserez sa route au marché, peut-être lui accorderez-vous cette seconde chance. Votre silhouette pourrait bien vous en remercier.
Selon la source : passeportsante.net