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Animaux Santé Société

Cette moufette enragée qui a forcé des chiens à être mis à l’isolement

 Auteur: Mathieu Gagnon
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Cette moufette enragée qui a forcé des chiens à être mis à l’isolement
Crédit: freepik
Imaginez, un après-midi tranquille dans votre jardin, et soudain, une rencontre que personne ne souhaite. C’est ce qui est arrivé la semaine dernière dans le comté de Camden, où une moufette a croisé le chemin de deux chiens. Une histoire qui semble banale, mais qui a vite tourné au casse-tête sanitaire quand on a découvert que l’animal était porteur de la rage.

  L'alerte d'un habitant vigilant

L'alerte d'un habitant vigilant
Crédit: freepik
Tout a commencé le 19 août. Un habitant de Gibbsboro a eu le bon réflexe. En voyant une moufette dans son jardin en train d’interagir avec ses deux chiens, il n’a pas hésité et a tout de suite prévenu les autorités. On ne sait jamais, la prudence est mère de sûreté, comme on dit. L’agent local de contrôle des animaux est rapidement intervenu pour capturer la moufette et l’envoyer pour analyse.

  Le verdict du laboratoire : la rage est confirmée

Le verdict du laboratoire : la rage est confirmée
Crédit: freepik

L’attente a pris fin quelques jours plus tard. Le mercredi suivant, les résultats sont tombés, et ils n’étaient pas bons. Le Laboratoire de Santé Publique et Environnemental de l’État, situé à Trenton, a confirmé ce que l’on craignait : la moufette était bien infectée par le virus de la rage. Une nouvelle qui a tout de suite mis les services de santé en alerte.

  Aucun risque pour les humains, mais des conséquences pour les chiens

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Crédit: freepik
Heureusement, et c’est le plus important, les autorités ont confirmé qu’aucun être humain n’a été exposé au virus. Un grand soulagement pour la famille et le voisinage. Par contre, pour les deux chiens, l’histoire est différente. Ils ont été en contact direct avec l’animal malade, et des mesures strictes ont dû être prises pour la sécurité de tous.

  Deux chiens, deux quarantaines différentes

Deux chiens, deux quarantaines différentes
Crédit: freepik
Pourquoi deux traitements différents pour les deux chiens ? C’est une question de papiers. Le propriétaire n’a pas pu fournir la preuve de vaccination contre la rage pour l’un de ses chiens. Résultat : ce dernier doit être mis en quarantaine, c’est-à-dire à l’isolement, pour une longue période de quatre mois. Son compagnon, pour qui le vaccin était à jour, s’en sort avec une quarantaine plus courte de 45 jours. Ça montre bien l’importance de garder les carnets de santé de nos animaux bien précieusement.

  Un rappel de vaccin pour plus de sécurité

Un rappel de vaccin pour plus de sécurité
Crédit: freepik
En plus de la mise en quarantaine, les deux chiens ont reçu une piqûre de rappel du vaccin contre la rage. C’est une précaution supplémentaire pour s’assurer que le virus, s’il a été transmis, ne puisse pas se développer. C’est une étape cruciale pour les protéger et pour protéger les autres animaux et les personnes autour d’eux.

  L'appel à la prudence des autorités locales

L'appel à la prudence des autorités locales
Crédit: freepik
Virginia Betteridge, une des responsables du département de la santé du comté, a profité de l’occasion pour rappeler quelques règles de bon sens. « Même si la rage est une maladie grave, on peut l’éviter si on est traité à temps », a-t-elle expliqué. « Si vous avez été mordu ou griffé par un animal sauvage, il est très important de consulter un médecin immédiatement. » Un conseil simple mais qui peut sauver des vies.

  Ce n'est malheureusement pas un cas isolé

Ce n'est malheureusement pas un cas isolé
Crédit: freepik
Cette moufette est le sixième animal testé positif à la rage dans le comté de Camden cette année. Ce n’est donc pas un événement rare. Juste la veille de cette découverte à Gibbsboro, un chien de famille dans la ville voisine de Barrington avait tué un raton laveur qui s’est avéré, lui aussi, être enragé. Plus tôt dans l’année, la liste comptait déjà un chat et deux autres ratons laveurs. La vigilance est donc vraiment de mise dans la région.

  Conclusion : la vaccination, notre meilleur bouclier

Conclusion : la vaccination, notre meilleur bouclier
Crédit: freepik
Cette histoire nous rappelle une chose essentielle : le danger peut se cacher là où on s’y attend le moins, même dans notre propre jardin. Elle souligne surtout l’importance capitale de faire vacciner nos animaux de compagnie et de tenir leurs vaccins à jour. C’est le geste le plus simple et le plus efficace pour les protéger, et pour nous protéger nous-mêmes, contre des maladies graves comme la rage. Et bien sûr, gardons nos distances avec les animaux sauvages, même s’ils ont l’air inoffensifs.

Selon la source : nj.com

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