Cancer du pancréas : un marathonien en phase terminale témoigne et alerte sur un symptôme clé
Auteur: Adam David
Il courait des marathons, menait une vie saine et se pensait presque invincible. Pourtant, une simple douleur au ventre, longtemps ignorée, a scellé le destin de Lee Rawlinson, 51 ans. L’histoire de ce père de famille britannique est un rappel brutal que le cancer du pancréas, l’un des plus redoutables, peut frapper n’importe qui, même les plus sportifs.
Le mal qui ne prévient pas
On le surnomme souvent le « tueur silencieux », et ce n’est pas sans raison. Le cancer du pancréas est tristement célèbre pour son diagnostic tardif. Selon l’association Pancreatic Cancer UK, les taux de survie n’ont quasiment pas bougé depuis cinquante ans. La principale raison ? Des symptômes discrets, flous, faciles à confondre avec de banals maux du quotidien.
C’est ce piège qui s’est refermé sur Lee. Représentant médical, jonglant entre son travail, ses deux enfants et sa passion pour la course, il incarnait l’image même de la vitalité. Personne, et surtout pas lui, n’aurait pu imaginer la maladie qui progressait en silence.
Ce symptôme que l'on balaie d'un revers de main
Pour Lee, tout a commencé par une douleur « sourde » dans le bas du ventre. Rien de très alarmant. Un marathonien comme lui, habitué à pousser son corps dans ses retranchements, a d’abord pensé à une simple tension musculaire. Ou peut-être le stress, si présent dans nos vies modernes.
Une visite chez son médecin en janvier 2024 semblait même le confirmer : les tests n’ont rien révélé d’anormal. Rassuré, il a continué à vivre, à courir, en composant avec cet inconfort qu’il pensait passager. Une décision que beaucoup d’entre nous auraient sans doute prise.
Quand la douleur devient insupportable
Mais la douleur ne l’a pas lâché. Au contraire. En septembre, elle est devenue si intense qu’elle irradiait jusque dans son dos. Il la décrira plus tard comme la sensation terrifiante d’être « traversé par un objet pointu ». Les antidouleurs prescrits, même puissants comme le co-codamol, n’y faisaient plus rien.
Cette fois, l’inquiétude l’a emporté sur la rationalisation. Lee s’est rendu aux urgences. Le verdict du scanner est tombé comme un couperet : cancer du pancréas en phase terminale, avec des métastases au foie. Inopérable.
Vivre, malgré tout
Le choc est immense. Pour lui, sa femme, ses deux jeunes enfants. Comment passe-t-on de la préparation d’un marathon à la planification de ses derniers mois ? Pourtant, passé l’effondrement, Lee a refusé de se laisser abattre.
Il a choisi de transformer le temps qui lui reste en une succession de souvenirs précieux. Organiser un voyage magique en Laponie pour que ses enfants voient la neige à Noël est devenu sa priorité. Une course contre la montre, non plus pour la performance, mais pour la vie et l’amour.
plus qu'un combat, une alerte collective
Aujourd’hui, Lee Rawlinson ne court plus contre le chronomètre, mais pour une cause : faire en sorte que son histoire serve d’électrochoc. Il partage son expérience pour que personne d’autre n’ignore ces signaux que le corps envoie.
Sa question, posée dans le Daily Mail, résonne comme un appel à la vigilance qui nous concerne tous : « Que pouvons-nous faire pour éviter que cela ne détruise la vie d’une autre jeune famille ? ». Un rappel poignant que certaines douleurs, même les plus sourdes, méritent toute notre attention.
Selon la source : aufeminin.com