C’est la fin d’une histoire qui a duré quatre longues années. Une histoire de disparition, de cavale dans la nature sauvage, et de tensions familiales. L’affaire de Tom Phillips et de ses trois enfants a connu son dénouement tragique ce lundi 8 septembre. Le père fugitif a été abattu par la police, et ses enfants ont enfin été retrouvés. Mais au milieu de ce drame, une petite phrase, prononcée par l’aînée de la fratrie, Jayda, a particulièrement marqué les policiers et montre à quel point la situation était explosive.
Un bref rappel de l'affaire
En 2021, Tom Phillips a emmené ses trois enfants, Jayda (aujourd’hui 12 ans), Maverick (10 ans) et Ember (9 ans), et a disparu dans la nature sauvage de Nouvelle-Zélande. Cette disparition serait due à un conflit avec son ex-femme, Cat, qui avait la garde légale des enfants. Pendant quatre ans, ils ont réussi à échapper aux autorités, ne faisant que de très rares apparitions, comme lors d’un vol dans un magasin filmé par une caméra de surveillance.
La fusillade qui a tout changé
Ce lundi, la cavale a pris fin de manière violente. Tom Phillips, accompagné de sa fille aînée Jayda, aurait tenté un vol à main armée dans un magasin de fournitures agricoles. La police, alertée par une alarme, est intervenue. Une fusillade a éclaté. Tom Phillips a été tué, et un policier a été grièvement blessé, mais ses jours ne sont pas en danger. Miraculeusement, la petite Jayda, qui se trouvait au milieu de la fusillade, n’a pas été blessée et a été prise en charge par la police.
La coopération de la jeune Jayda
C’est là que l’histoire prend une tournure encore plus poignante. Une fois en sécurité, la jeune fille de 12 ans a été très ‘coopérative’ avec la police. Selon le commissaire Richard Chambers, elle a donné des ‘informations vitales pour assurer une approche en toute sécurité‘ du campement où se trouvaient son frère et sa sœur. Elle a compris l’urgence et la gravité de la situation et a tout fait pour aider les policiers à retrouver le reste de la fratrie sans qu’il y ait d’autre drame.
La remarque glaçante : 'Il y a des armes au campement'
Et c’est au cours de cette conversation qu’elle a prononcé la phrase qui a glacé le sang des policiers. Elle leur a calmement expliqué qu’il y avait des armes à feu au campement. ‘Nous savions qu’il y avait des armes à feu’, a confirmé le commissaire. Cette information, donnée par une enfant de 12 ans qui venait de voir son père mourir, a obligé la police à prendre d’infinies précautions. ‘Nous avons dû prendre cette approche parce que nous savions que des armes étaient présentes et nous ne pouvions risquer rien qui puisse compromettre la sécurité de ces enfants ou de mon personnel’, a-t-il ajouté.
Une vie d'errance et un père 'très instable'
Le commissaire a également révélé que la petite famille ne restait jamais au même endroit. ‘Il se déplaçait fréquemment dans cette très vaste région’. Il a décrit Tom Phillips comme quelqu’un de ‘très instable dans sa façon de penser‘, qui possédait ‘plusieurs armes à feu de gros calibre’. Il a ajouté : ‘Je pense que tout le pays a vu au cours des dernières 24 heures à quel point la situation était dangereuse et comment elle aurait pu se terminer par une tragédie encore pire, à savoir la perte d’une, deux ou trois jeunes vies’.
Que deviennent les enfants ?
Après avoir été retrouvés sains et saufs, Maverick et Ember, ainsi que leur sœur aînée Jayda, ont été placés sous la protection des services de l’enfance. Ils ‘s’installent bien’, selon un responsable du ministère de l’Enfance de Nouvelle-Zélande. Leur mère, Catherine, s’est également exprimée, se disant ‘profondément soulagée‘ que ce long cauchemar soit enfin terminé. Un long travail de reconstruction psychologique va maintenant commencer pour ces trois enfants qui ont vécu une expérience hors du commun et traumatisante.
Conclusion : la fin d'une tragédie, le début d'une nouvelle vie
Selon la source : ladbible.com