Le portrait-robot du "chef infernal"
Une experte américaine de l’université d’Harvard, Margaret C. Andrews, a étudié le sujet. Selon elle, derrière ce comportement se cache souvent un mélange de trois choses : de la maladresse (il ne sait pas comment faire autrement), une grande fragilité (il manque de confiance en lui) et, parfois, un véritable abus de pouvoir.
Un problème bien plus courant qu'on ne l'imagine
Les conséquences sont bien réelles. Face à un chef irrespectueux, la moitié des employés avouent lever le pied et faire le minimum syndical. On peut les comprendre, non ? Pire encore, un employé sur dix finit carrément par jeter l’éponge et quitter son travail. C’est dire l’impact que ça peut avoir sur une carrière et sur une entreprise.
Comment réagir face à un chef juste... maladroit ?
Une astuce toute simple mais très efficace : tenez un suivi précis de votre travail. Notez vos tâches, vos réussites, vos résultats. Si un jour on vous fait une critique injuste, vous aurez des faits concrets pour vous défendre, sans vous énerver. C’est une façon de reprendre le contrôle.
Savoir poser ses limites : quand le vase déborde
Ne prenez pas ces attaques personnellement. C’est leur problème, pas le vôtre. Rester trop longtemps dans un tel environnement peut vraiment abîmer votre moral, votre santé et freiner votre carrière. Il faut savoir s’écouter et prendre ses distances.
Partir, oui, mais avec la tête haute
Comment faire ? C’est simple. Préparez bien votre départ : faites un document clair pour que votre remplaçant s’y retrouve. Remerciez vos collègues et même votre chef pour ce que vous avez appris (il y a toujours quelque chose à apprendre, même dans les pires expériences). Expliquez votre départ calmement, sans rancune. En faisant ça, vous partez la tête haute et vous laissez une bonne image de vous.
Conclusion : Transformer une mauvaise passe en tremplin
En partant proprement, vous transformez cette épreuve en force pour la suite. Et n’oubliez jamais : si la situation est vraiment grave et que vous pensez que votre patron a dépassé les bornes, il vous reste toujours la possibilité de vous tourner vers le conseil des prud’hommes pour faire valoir vos droits.
Selon la source : slate.fr