Poutine « pourrait frapper Londres ou Paris » : un avertissement qui ravive les inquiétudes d’une 3e guerre mondiale
Auteur: Simon Kabbaj
C’est un avertissement d’une gravité exceptionnelle, qui vient s’ajouter à un climat international déjà extrêmement tendu. Alors que la peur d’une Troisième Guerre mondiale n’a jamais été aussi présente, un haut diplomate ukrainien a lancé une alerte glaçante à l’OTAN. Selon lui, si l’Occident ne réagit pas plus fermement, la prochaine cible de Vladimir Poutine pourrait être une grande capitale d’Europe de l’Ouest. Londres, Paris, Berlin… Des noms qui semblaient jusqu’ici à l’abri, mais qui pourraient, selon lui, se retrouver en première ligne.
L'incident en Pologne, l'étincelle qui a tout ravivé
Cette crainte d’une escalade n’est pas nouvelle, mais elle a été ravivée par l’incident très grave qui s’est produit en Pologne la semaine dernière. Pour rappel, des drones russes ont violé l’espace aérien polonais et ont été abattus par des avions de l’OTAN. C’est la première fois depuis le début de la guerre en Ukraine que l’Alliance atlantique est directement intervenue contre des cibles russes. Pour le ministre de la Défense britannique, John Healey, il n’y a pas de doute : ‘Poutine nous teste‘.
L'avertissement de l'Ukraine : 'Demain, ce pourrait être Berlin, Paris ou Londres'
C’est dans ce contexte que le représentant de l’Ukraine à l’ONU, Andriy Melnyk, a pris la parole. Et son message est sans détour. Il a prévenu que si l’escalade russe restait ‘sans réponse décisive’, alors la Russie ‘ne s’arrêtera pas à la Pologne’. ‘Demain, ce pourrait être des drones ou même des missiles qui tomberaient sur Berlin, Paris ou Londres‘, a-t-il déclaré. Une prédiction terrifiante qui vise à secouer les dirigeants occidentaux.
Les États-Unis, prochaine cible ?
Et il est allé encore plus loin, suggérant que même les États-Unis ne seraient pas à l’abri. ‘Et le jour d’après, quelque chose pourrait même ‘accidentellement’ traverser l’Atlantique’, a-t-il ajouté. Pour lui, la Russie ne fait pas que se moquer, ‘elle vous crache au visage’. Une façon très directe de dire que l’impunité de la Russie ne fera qu’encourager son agressivité.
'Nous regardons dans l'abîme d'une Troisième Guerre mondiale'
La conclusion de son discours est un véritable cri d’alarme. ‘Si le Conseil [de sécurité de l’ONU] ne peut pas arrêter l’escalade de la Russie, nous ne parlerons plus d’instabilité régionale’, a-t-il prévenu. ‘Nous regardons dans l’abîme d’une Troisième Guerre mondiale‘. Des mots d’une gravité extrême, qui traduisent l’angoisse de tout un pays, mais aussi d’une partie de l’Europe.
Des menaces répétées à la télévision russe
Ces craintes ne sont pas que des fantasmes ukrainiens. Elles sont régulièrement alimentées par la propagande russe elle-même. Récemment, à la télévision d’État russe, un célèbre propagandiste, Vladimir Solovyov, a ouvertement suggéré de frapper les ministres de l’OTAN qui étaient réunis à Londres. ‘Alors peut-être que si ils sont là aujourd’hui ou demain, on peut les frapper ?’, a-t-il lancé. ‘Quel est le problème ? Ils font des plans contre nous. Tous les principaux ennemis de la Russie sont là-bas. Peut-on les frapper alors ? Eh bien, c’est normal…’. Des menaces à peine voilées, diffusées à une heure de grande écoute.
Conclusion : l'Europe sur un fil
Selon la source : english.nv.ua