Le suspect du meurtre de Charlie Kirk au tribunal : sa seule déclaration en 3 mots
Auteur: Simon Kabbaj
C’est la première fois que l’Amérique met un visage et une voix sur l’homme accusé d’avoir assassiné le militant conservateur Charlie Kirk. Tyler Robinson, 22 ans, a fait sa première apparition devant un tribunal ce mardi 16 septembre. Dans une atmosphère lourde, il est apparu virtuellement depuis sa cellule de prison, vêtu d’un gilet anti-suicide. Et sa seule et unique déclaration, trois mots prononcés d’une voix sans émotion, n’a fait qu’ajouter au mystère et à l’effroi qui entourent cette affaire.
Un bref rappel des faits
Charlie Kirk, 31 ans, a été abattu d’une balle dans le cou le 10 septembre dernier, alors qu’il s’exprimait lors d’un débat à l’Université de la Vallée de l’Utah. Après une traque de 48 heures, le FBI a arrêté Tyler Robinson, un jeune homme de 22 ans originaire de l’Utah, comme principal suspect dans ce que beaucoup qualifient d’assassinat politique.
La première comparution : trois mots et le silence
Lors de cette première audience, le juge Tony Graf a demandé au suspect de décliner son identité. C’est à ce moment-là que la voix de Tyler Robinson a été entendue pour la première fois. D’un ton que les journalistes de l’Associated Press ont décrit comme ‘sans émotion’, il a simplement répondu : ‘Tyler James Robinson‘. C’est tout. Le juge l’a remercié avant de lui signifier qu’il resterait en détention ‘sans possibilité de caution‘.
Les sept chefs d'accusation qui pèsent sur lui
Les charges retenues contre Tyler Robinson sont extrêmement lourdes. Il est accusé de sept infractions, notamment :
- Meurtre avec circonstances aggravantes.
- Usage d’une arme à feu.
- Deux chefs d’entrave à la justice (pour avoir déplacé l’arme et s’être débarrassé de ses vêtements).
- Deux chefs de subornation de témoin (pour avoir dit à un colocataire d »effacer des messages’ et de ‘se taire’).
- Avoir commis un crime violent en présence d’enfants.
Le mobile enfin révélé : 'Il répandait trop de haine'
Mais la question que tout le monde se posait était : pourquoi ? Lors d’une conférence de presse, le procureur du comté de l’Utah, Jeff Gray, a levé le voile sur le mobile présumé. ‘Quand on lui a demandé pourquoi il l’avait fait, Robinson a expliqué : ‘Il y a trop de mal et ce type [Kirk] répandait trop de haine ». Cette déclaration, si elle est avérée, confirme la nature politique du crime. Fait troublant, Robinson aurait été élevé dans une famille républicaine, mais aurait rejeté les opinions de Kirk, les jugeant ‘maléfiques’.
La note manuscrite qui l'accable
Le procureur a également révélé l’existence d’une preuve accablante : une note manuscrite que Robinson aurait laissée à son colocataire. On pouvait y lire : ‘J’ai eu l’occasion d’éliminer Charlie Kirk, et je vais la saisir‘. Un document qui, s’il est authentifié, ne laisse que peu de place au doute sur la préméditation de son acte.
La peine de mort sur la table
Face à la gravité des faits et aux ‘facteurs aggravants’ (le ciblage politique de la victime, la présence d’enfants…), le procureur a été très clair : il va réclamer la peine de mort contre Tyler Robinson. Le long processus judiciaire ne fait que commencer. Le juge a fixé la prochaine audience au 29 septembre et a commis un avocat d’office pour assurer la défense de l’accusé.
Conclusion : le début d'un procès qui s'annonce historique
Selon la source : unilad.com