Un séisme de magnitude 7,8 frappe au large de l’Extrême-Orient russe, une alerte au tsunami est déclenchée
Auteur: Adam David
La terre a de nouveau tremblé, très fort, au large de l’Extrême-Orient russe ce vendredi. Une secousse d’une magnitude de 7,8 a été enregistrée dans le Pacifique, non loin de la péninsule du Kamtchatka, faisant craindre le pire sur les côtes et déclenchant une alerte au tsunami. L’alerte a finalement été levée, mais la frayeur, elle, reste bien réelle.
Un choc puissant et des chiffres qui divergent
Il était près de 7 heures du matin, heure locale, quand le choc principal s’est produit à une centaine de kilomètres à l’est de Petropavlovsk-Kamchatsky. Selon le service sismique américain (USGS), l’épicentre se situait à une profondeur de seulement dix kilomètres, ce qui explique en partie sa violence ressentie.
Fait notable, les chiffres divergent légèrement. La branche locale du service géophysique russe a, de son côté, estimé la magnitude à 7,4. Une différence qui n’enlève rien à l’intensité du phénomène, suivi d’au moins cinq répliques dans les heures qui ont suivi.
Des scènes de vie bousculées sur les réseaux sociaux
Très vite, les premières images ont circulé sur les réseaux sociaux russes, témoins de la secousse. Des vidéos amateurs montrent des scènes de la vie quotidienne brutalement interrompues : dans les appartements, les lustres se balancent follement, les meubles vibrent, la vaisselle s’entrechoque. Dehors, une voiture garée oscille comme un jouet, seule dans une rue vide. Des images qui traduisent l’angoisse des habitants, saisis en plein réveil.
Les autorités appellent au calme
« Ce matin, la résilience des habitants du Kamtchatka est une nouvelle fois mise à l’épreuve », a réagi le gouverneur de la région, Vladimir Solodov, sur la messagerie Telegram. Tout en confirmant qu’une alerte au tsunami avait été émise pour la côte est, il s’est voulu rassurant, demandant à chacun de « rester calme ».
Pour l’heure, aucun dégât majeur n’a été signalé. Les services d’urgence ont été placés en état d’alerte, mais le pire semble avoir été évité. Un soulagement pour cette région isolée et régulièrement confrontée aux caprices de la nature.
Une région habituée à la fureur de la terre
Ce n’est un secret pour personne : la péninsule du Kamtchatka est une poudrière sismique. Elle se situe en plein sur la « ceinture de feu » du Pacifique, cette zone où les plaques tectoniques s’affrontent en permanence, provoquant la majorité des tremblements de terre et des éruptions volcaniques de la planète. L’activité y est quasi constante.
D’ailleurs, le souvenir d’un autre séisme, de magnitude 7,4, survenu samedi dernier dans la même zone, est encore frais. Cet enchaînement de secousses puissantes rappelle aux habitants la précarité de leur environnement.
une menace permanente
Si l’alerte a finalement été levée, apportant un soulagement certain, cet événement rappelle la vulnérabilité de la région. En juillet, un autre séisme, de magnitude 8,8, avait provoqué un tsunami qui avait partiellement balayé un village côtier. Chaque secousse, même sans dégât, ravive le souvenir de cette menace latente. Vivre sur la ceinture de feu, c’est accepter de cohabiter en permanence avec la puissance imprévisible de la Terre.
Selon la source : tvanouvelles.ca