Une mère raconte pourquoi elle regrette d’avoir eu son bébé grâce à un don trouvé sur Facebook
Auteur: Simon Kabbaj
C’est une histoire qui commence par un immense désir d’enfant et qui se termine par une mise en garde poignante. Laura Coldman, une mère de famille britannique, voulait plus que tout offrir un petit frère ou une petite sœur à son fils. Maman célibataire et sans les moyens de passer par les cliniques traditionnelles, elle a trouvé une solution qui semblait miraculeuse : un groupe Facebook où des hommes offraient des dons de fertilité gratuitement. Elle a aujourd’hui un magnifique petit garçon, Calum, mais elle veut avertir toutes les femmes : c’est une erreur qu’elle ne referait pour rien au monde.
La découverte d'un monde parallèle sur Facebook
Après sa séparation en 2018, Laura, 33 ans, ne voulait pas renoncer à son rêve d’agrandir sa famille. Face aux coûts exorbitants des parcours médicalisés comme la fécondation in vitro, elle a découvert cet univers parallèle sur les réseaux sociaux. ‘Au début, je pensais que le groupe Facebook était une blague’, a-t-elle raconté à l’agence de presse SWNS. ‘Mais plus j’étudiais la page, plus l’idée me plaisait’. Un donneur l’a contactée presque immédiatement. Après avoir vérifié dans d’autres groupes privés qu’il était ‘légitime’ et ‘fortement recommandé’, elle a décidé de se lancer.
Une rencontre étrange et un doute ignoré
Six mois plus tard, elle s’est rendue au domicile du donneur pour récupérer le premier échantillon. Et c’est là que les choses ont commencé à lui paraître étranges. Elle a dû patienter dans une sorte de ‘salle d’attente’, et l’homme est revenu 20 minutes plus tard avec ‘le produit’. ‘Il m’a à peine adressé deux mots. J’ai trouvé ça bizarre à l’époque’, se souvient-elle. ‘Mais j’étais désespérée à l’idée d’être à nouveau maman’. Sa détermination était plus forte que ses doutes.
La naissance de Calum : un bonheur immense
Après sept mois et trois autres dons, Laura est finalement tombée enceinte. Le 21 avril 2022, elle a donné naissance à un petit garçon en parfaite santé, Calum. Le bonheur est immense. Et sur ce point, elle est très claire : elle ne regrette absolument pas son fils. ‘C’était risqué et je ne le regrette pas parce que j’ai mon magnifique fils’, insiste-t-elle. ‘Calum, c’est mon monde’.
Les premières inquiétudes : un enfant 'différent'
Mais avec le temps, Laura a commencé à remarquer que son fils était un peu différent. Calum présente des traits neurodivergents : il est non-verbal (il ne parle pas) et, surtout, il n’a aucune conscience du danger. C’est ce qui a commencé à faire germer de sérieuses inquiétudes dans l’esprit de sa mère. Et si le donneur ne lui avait pas tout dit ?
Le grand regret : l'inconnu génétique et médical
C’est là que réside tout le danger de cette méthode, selon Laura. ‘Je ne recommanderais à personne le don via Facebook. Vous ne savez pas assez de choses sur la personne‘, avertit-elle. ‘Elle pourrait ne pas révéler des choses sur son passé ou son histoire médicale’. Le donneur a eu très peu de contacts avec elle depuis la naissance. Face aux particularités de son fils, elle se pose mille questions. ‘Il aurait pu être un criminel condamné ou avoir de graves problèmes de santé mentale – je ne l’aurais jamais su‘.
Un avertissement aux autres femmes : 'Vous ne savez jamais vraiment dans quoi vous vous engagez'
Aujourd’hui, le quotidien de Laura est compliqué. Le manque de conscience du danger de Calum l’oblige à une surveillance de tous les instants, surtout la nuit. Elle a même lancé une cagnotte en ligne pour financer un lit spécial et sécurisé pour lui. Son message aux autres femmes qui pourraient être tentées par cette solution est sans appel : ‘Je ne le referais absolument pas et je ne le recommanderais pas aux autres. Vous ne savez jamais vraiment dans quoi vous vous engagez’.
Conclusion : un amour inconditionnel, une méthode à proscrire
Source : gofundme.com
Selon la source : ladbible.com