Les cibles nucléaires de la Russie au Royaume-Uni et aux États-Unis dévoilées : la tension explose
Auteur: Simon Kabbaj
C’est un jeu aussi dangereux que glaçant, qui nous ramène aux heures les plus sombres de la Guerre Froide. Alors que les tensions entre la Russie et l’Occident sont au plus haut, de vieilles listes de ‘cibles’ nucléaires potentielles au Royaume-Uni et aux États-Unis refont surface. Diffusées par la propagande russe, ces listes, qu’elles soient réelles ou non, ont un but bien précis : faire peur et montrer que Moscou n’hésiterait pas à utiliser l’arme suprême en cas de conflit. Une rhétorique de la terreur qui s’intensifie de jour en jour.
Un climat de tension extrême
Il faut dire que le climat actuel est explosif. Les relations entre Vladimir Poutine et les dirigeants de l’OTAN ne se sont jamais remises de l’invasion de l’Ukraine. Et le récent revirement de Donald Trump, qui a autorisé l’OTAN à abattre les drones russes qui violaient l’espace aérien de la Pologne, a été perçu par Moscou comme le ‘dernier clou dans le cercueil diplomatique’. C’est dans ce contexte que la propagande russe se déchaîne.
La nouvelle cible : les 'élites britanniques' d'Oxford et Cambridge
La dernière menace en date, relayée par la télévision d’État russe, vise directement le cœur intellectuel du Royaume-Uni. Un propagandiste du Kremlin a suggéré que les villes universitaires d’Oxford et de Cambridge devraient être attaquées avec des missiles pour détruire ‘l’élite britannique’. Un autre intervenant, Sergei Karaganov, a même déclaré : ‘Nous devons abandonner certaines des idées stupides de nos prédécesseurs qui disaient qu’une guerre nucléaire ne devrait pas avoir lieu et qu’elle ne peut jamais être gagnée’. Des mots qui font froid dans le dos.
Des menaces qui ne datent pas d'hier
Il faut cependant garder son sang-froid. Ce n’est pas la première fois que la propagande russe brandit la menace nucléaire. En 2019 déjà, une émission d’information russe avait suggéré que des sites américains comme le Pentagone, la résidence présidentielle de Camp David, ou encore des bases militaires et de communication, pourraient être des cibles potentielles.
Les cibles 'dévoilées' au Royaume-Uni : un mélange de sites stratégiques
Plus récemment, une autre liste de cibles britanniques ‘dévoilées’ a circulé. Elle comprenait un mélange de sites industriels (une usine à Hull, un chantier naval en Cumbrie) et de villes ayant des liens historiques forts avec l’armée britannique, comme Aldershot, Colchester, Portsmouth ou Salisbury. Une autre émission a, quant à elle, parlé de frapper les grandes villes comme Londres, Birmingham et Manchester, ainsi que des bases navales.
Conclusion : une guerre psychologique avant tout
Selon la source : ladbible.com