Les régimes de type méditerranéen pourraient réduire le risque cardiovasculaire même en présence de viande de bœuf maigre
Auteur: Mathieu Gagnon
Cette recherche, un peu surprenante, suggère qu’intégrer une quantité raisonnable de bœuf maigre dans un régime de type méditerranéen pourrait être bien moins risqué qu’on ne le pense. Alors, démêlons un peu tout ça.
Le TMAO, c'est quoi ce nom barbare ?
Jusqu’à présent, on pensait que manger du bœuf faisait grimper ce fameux TMAO. Et c’est là que l’étude devient intéressante.
L'expérience menée par les chercheurs
Il y avait deux grands types de menus :
- Le régime américain typique : plus riche en sucres, en graisses saturées et en sel.
- Le régime méditerranéen : riche en bonnes graisses (huile d’olive), en fibres (légumes, fruits), et moins salé.
Dans chaque type de régime, ils ont testé différentes quantités de bœuf maigre. L’idée était de comparer les effets de ces menus sur le corps, et notamment sur le taux de TMAO.
Résultat : le régime alimentaire fait toute la différence
En revanche, quand ils mangeaient cette même quantité de bœuf dans le cadre d’un régime méditerranéen, leur taux de TMAO était beaucoup plus bas. C’est une découverte assez énorme. Cela suggère que les autres aliments du régime méditerranéen – les légumes, les bonnes graisses, les fibres – pourraient protéger notre corps et contrebalancer les effets potentiellement négatifs de la viande.
Peut-on manger plus de bœuf sans risque ?
Autrement dit, quand le corps est nourri avec plein de bonnes choses (fibres, vitamines, bons gras), il semble mieux gérer la viande rouge. L’environnement alimentaire global est donc la clé. C’est un peu comme dire que le conducteur (la viande) est moins important que la route sur laquelle il roule (le régime).
Un point important : qui a payé pour cette étude ?
Est-ce que ça veut dire que les résultats sont faux ? Pas forcément. L’étude semble avoir été menée de manière rigoureuse, avec des scientifiques qui ne connaissaient pas les détails des régimes pour ne pas être influencés. Mais il est toujours bon de garder cela en tête. Quand une industrie finance une recherche sur son propre produit, il faut rester un peu prudent et attendre que d’autres études indépendantes confirment ces résultats. C’est juste du bon sens.
Conclusion : Alors, on remet le steak au menu ?
L’important, c’est l’équilibre. Plutôt que de diaboliser un seul aliment, concentrons-nous sur la qualité de tout ce que nous mangeons. C’est sans doute ça, le vrai secret pour garder un cœur en pleine forme.
Selon la source : medicalxpress.com