La Russie menace de frapper 23 sites au Royaume-Uni : la peur d’une 3e Guerre mondiale grandit
Auteur: Simon Kabbaj
On se croirait revenus aux heures les plus sombres de la Guerre Froide. Une carte circule sur internet, et elle n’a rien d’une carte touristique. Elle montre 23 endroits au Royaume-Uni que la Russie menace de bombarder. Comme nous le rapporte le journaliste Joe Yates, cette menace très sérieuse alimente les craintes d’un conflit bien plus large, une Troisième Guerre mondiale que personne ne veut imaginer. Ces tensions ne sortent pas de nulle part et s’inscrivent dans un climat de plus en plus électrique entre la Russie et les pays de l’OTAN.
Qui est derrière ces menaces ?
Celui qui a jeté ce pavé dans la mare n’est pas n’importe qui. Il s’agit de Dmitry Rogozine, un haut responsable russe, ancien vice-premier ministre et un homme qui connaît bien le monde militaire. C’est lui qui a publié cette fameuse carte. Il a été très clair : si la Grande-Bretagne continue de soutenir l’Ukraine, le pays deviendra ‘mortellement dangereux’. Les 23 sites visés ne sont pas choisis au hasard : il s’agit de centres militaires et industriels importants, dont la liste a été prise directement d’un document officiel du gouvernement britannique. C’est une façon de dire : ‘Nous savons où frapper’.
Pourquoi une telle colère de la part des Russes ?
Cette réaction violente a été déclenchée par les propos d’un ancien ministre de la Défense britannique, Ben Wallace. Ce dernier a suggéré que l’Occident devait aider l’Ukraine à ‘rendre la Crimée inhabitable’ pour les Russes, en utilisant des frappes à longue distance. Il a même utilisé l’expression ‘étrangler la Crimée jusqu’à la mort’. Ces mots ont mis le feu aux poudres à Moscou. Furieux, Dmitry Rogozine a répondu : ‘Ce qu’un ministre sobre a à l’esprit, un ancien l’a sur la langue’. Il a ajouté que ces déclarations montraient les ‘vraies intentions’ de l’Occident et a même conseillé aux riches Russes de ne plus envoyer leurs enfants étudier en Angleterre, car c’est ‘mortellement dangereux’.
La surenchère à la télévision russe
Et comme si cela ne suffisait pas, un célèbre présentateur de la télévision d’État russe, Vladimir Soloviov, connu pour ses discours enflammés, en a rajouté une couche. Il a soutenu Rogozine en déclarant : ‘Les idiots auront ce qu’ils méritent’. Mais il est allé encore plus loin, en menaçant de déclencher le ‘Poséidon’, un drone sous-marin à armement nucléaire. Avec une telle arme, a-t-il dit, la Grande-Bretagne pourrait tout simplement ‘ne plus exister’ du jour au lendemain. Des paroles d’une violence inouïe qui montrent à quel point le ton est monté.
Crédit image : Информационное агентство БелТА / Wikimedia / CC BY 3.0
La tension monte aussi dans le ciel européen
Ces menaces verbales s’accompagnent d’actes de provocation bien réels. Récemment, l’Estonie a accusé Moscou d’avoir envoyé des avions de chasse MiG-31 violer son espace aérien pendant 12 minutes, un acte qualifié d »effronté sans précédent’. Le mois dernier, c’est la Pologne qui a signalé que des drones russes avaient franchi ses frontières. Ces incidents sont pris très au sérieux et montrent que la Russie teste les limites des défenses de l’OTAN.
La réponse ferme du président américain
Face à ces provocations, le président américain Donald Trump a eu des mots très fermes. Il a déclaré que les pays de l’OTAN comme l’Estonie et la Pologne devraient tout simplement ‘abattre les avions russes’ si les violations de leur espace aérien continuaient. Une déclaration qui a fait bondir Moscou, l’ambassadeur russe en France prévenant que faire une telle chose, ‘ce serait la guerre’. On voit bien ici comment un simple incident pourrait dégénérer en un conflit majeur.
Une autre menace étrange et inquiétante
Pour couronner le tout, la télévision d’État russe a émis une autre menace, pour le moins originale et terrifiante. Elle a suggéré de faire exploser l’épave d’un navire de la Seconde Guerre mondiale qui gît dans l’estuaire de la Tamise, non loin de Londres. Ce n’est pas n’importe quelle épave : elle contient encore 1 400 tonnes d’explosifs. L’idée serait de provoquer cette explosion en ‘vengeance’ des frappes soutenues par le Royaume-Uni contre des raffineries de pétrole russes. Une menace qui montre que tous les coups sont désormais permis.
Conclusion : un monde sur le qui-vive
Entre les cartes de cibles, les menaces nucléaires à la télévision et les provocations militaires, il est clair que la tension entre la Russie et l’Occident a atteint un niveau extrêmement préoccupant. Chaque parole, chaque acte est scruté et peut être interprété comme un pas de plus vers un conflit que tout le monde redoute. L’heure n’est plus aux simples désaccords diplomatiques, mais à une confrontation ouverte où la peur d’une nouvelle guerre mondiale n’est malheureusement plus un fantasme.
Selon la source : unilad.com