Plus d’un million de dollars en pièces d’or et d’argent d’une épave découverts en Floride
Auteur: Mathieu Gagnon
Une pêche miraculeuse sur la "côte du trésor"
Ce n’est pas une histoire inventée, c’est bien réel. La société spécialisée dans la recherche d’épaves, 1715 Fleet – Queen’s Jewels LLC, a récemment fait une découverte incroyable. Ils ont sorti de l’eau plus de 1 000 pièces d’argent, qu’on appelait des « Reales » à l’époque. C’est énorme !
Et ce n’est pas tout. Un peu plus tôt cet été, ils avaient déjà trouvé cinq pièces d’or, des « Escudos », ainsi que d’autres objets rares en or. On se croirait dans un film d’aventure, mais ça se passe juste sous nos yeux, sur cette partie de la côte de Floride qui porte si bien son nom : la « Treasure Coast », ou la côte du trésor.
Le naufrage tragique de la flotte espagnole de 1715
Pour bien comprendre, il faut remonter le temps. Nous sommes en juillet 1715. Deux flottes espagnoles quittent les Amériques pour rentrer en Europe. Leurs cales sont pleines de richesses pillées dans les colonies du Mexique, du Pérou et de la Bolivie. De l’or, de l’argent, des bijoux… une fortune colossale.
Mais à peine sept jours après avoir quitté Cuba, le drame survient. Un ouragan d’une violence inouïe frappe les navires. Les 11 bateaux sont projetés sur la côte est de la Floride et sombrent, emportant avec eux leurs équipages et leur précieux chargement. Une véritable tragédie maritime.
Plus que de l'argent, un morceau d'histoire
Pour les chercheurs, ce n’est pas juste une question d’argent. Sal Guttuso, le directeur des opérations, l’a bien expliqué : « Cette découverte ne concerne pas seulement le trésor lui-même, mais les histoires qu’il raconte. »
Il a raison, quand on y pense. Chaque pièce est un lien direct avec le passé. C’est un objet qui a été touché par des marins, des marchands, des gens qui ont vécu à l’âge d’or de l’Empire espagnol. Retrouver 1 000 de ces pièces d’un seul coup, c’est quelque chose de vraiment exceptionnel. C’est comme ouvrir une fenêtre sur une autre époque.
Et il pourrait y en avoir bien plus sous les vagues
La valeur de cette dernière trouvaille est estimée à environ 1 million de dollars. C’est déjà une somme. Mais ce n’est probablement qu’une toute petite partie du trésor total ! Les historiens pensent que la valeur de tout ce qui a été perdu dans la tempête pourrait atteindre les 400 millions de dollars. Ça donne le vertige.
Cette région de l’Atlantique était un passage majeur à l’époque de la colonisation. On y trouve donc de nombreuses épaves et des fortunes perdues qui n’attendent qu’à être découvertes. L’océan garde encore beaucoup de secrets.
La course aux trésors : une affaire parfois compliquée
Retrouver un trésor, c’est une chose. Savoir à qui il appartient, c’en est une autre. On peut penser à l’épave du galion San José, près de la Colombie. Son trésor est estimé à des milliards de dollars, peut-être même jusqu’à 17 milliards ! Forcément, ça attire les convoitises : gouvernements, entreprises privées, groupes indigènes… tout le monde veut sa part du gâteau et les batailles juridiques sont sans fin.
Heureusement, pour la flotte de 1715 en Floride, la situation est beaucoup plus simple. La société 1715 Fleet – Queen’s Jewels LLC détient les droits exclusifs pour explorer ce site. Pas de dispute en vue, ce qui est une bonne nouvelle.
Un trésor destiné à être partagé avec le public
Alors, que vont devenir toutes ces belles pièces ? Vont-elles finir dans un coffre-fort privé ? Eh bien non. L’entreprise a un plan très clair : elle va d’abord préserver et étudier ces objets précieux. C’est important pour ne rien abîmer et pour en apprendre le plus possible.
Ensuite, le but est de les exposer dans des musées locaux pour que tout le monde puisse les admirer. Comme le dit M. Guttuso, l’objectif est de « préserver ces artefacts pour que les générations futures puissent apprécier leur importance historique ». Une belle manière de partager cette découverte extraordinaire avec le plus grand nombre.
Conclusion : L'océan n'a pas fini de nous surprendre
Selon la source : iflscience.com