Le retour du mystérieux rat géant de Nouvelle-Guinée, invisible depuis 1989

Contrairement à ses cousins des villes, il est herbivore et se nourrit principalement de fougères. Son épaisse fourrure, un peu hirsute, lui permet de supporter le froid des hautes altitudes où il vit, dans des forêts couvertes de mousse. Un vrai montagnard.

Avant cela, tout ce que les scientifiques avaient pour l’étudier, c’était une poignée de spécimens conservés dans des musées depuis sa découverte officielle en 1989. C’est un peu comme connaître un animal uniquement par de vieilles photos de famille.

En fait, il se pourrait bien qu’il y en ait pas mal là-haut, mais ils sont juste très doués pour vivre leur vie tranquillement, loin des humains. C’est un peu rassurant, non ? De savoir que des coins de nature restent encore vraiment sauvages.

Les chasseurs locaux qui ont guidé le scientifique savaient exactement où chercher. Cela montre à quel point le savoir traditionnel des peuples autochtones est précieux. Ils n’ont pas attendu la science pour connaître la nature qui les entoure.

Après huit nuits de patience, la magie a opéré. Un mâle Mallomys istapantap a été filmé, ses yeux brillant dans la nuit, en train de traverser le tronc. Un moment unique, capturé grâce à un mélange de technologie et de patience.

Mais la vraie surprise, c’est la découverte d’une caractéristique jamais vue auparavant chez ce type de rongeur : une étonnante tache jaune sur sa poitrine. Le scientifique pense que cela pourrait être soit une particularité génétique, soit une marque liée à son territoire. Le mystère n’est donc pas encore totalement résolu !

Finalement, le rat laineux nous apprend une belle leçon d’humilité et nous invite à regarder la nature avec un peu plus de curiosité et de respect. Il y a encore tant à découvrir.