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Une nouvelle arme contre le cancer : des microbes s’allient pour détruire les tumeurs

 Auteur: Mathieu Gagnon
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Une nouvelle arme contre le cancer : des microbes s’allient pour détruire les tumeurs
Crédit: freepik
Vous connaissez sans doute l’histoire du cheval de Troie, ce grand cheval de bois qui cachait des soldats pour s’infiltrer dans une ville. Eh bien, les scientifiques ont utilisé exactement la même ruse. Dans cette thérapie, le virus, qui est le vrai combattant contre le cancer, est caché à l’intérieur d’une bactérie. La bactérie sert de véhicule de transport secret. Elle va amener le virus jusqu’à sa cible sans que personne ne s’en aperçoive, surtout pas les défenses de notre corps.

  Comment ça marche concrètement dans le corps ?

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Crédit: freepik
Le choix de la bactérie n’a pas été fait au hasard. Les chercheurs utilisent une bactérie spécifique, la Salmonelle (oui, comme celle dont on entend parfois parler pour les intoxications alimentaires, mais modifiée pour être sûre). Cette bactérie a une particularité incroyable : elle est naturellement attirée par l’environnement des tumeurs. C’est comme si elle avait un GPS intégré. Une fois injectée, elle navigue toute seule dans le corps pour trouver la tumeur. Arrivée à destination, elle pénètre dans les cellules cancéreuses et libère sa cargaison secrète : le virus.

  Une méthode astucieuse pour déjouer nos défenses

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Crédit: freepik
L’un des plus grands défis avec les thérapies qui utilisent des virus, c’est que notre corps est très fort pour les repérer et les détruire avant même qu’ils n’agissent. C’est notre système immunitaire qui fait ce travail. Mais avec cette nouvelle technique, c’est différent. Puisque le virus est bien au chaud à l’intérieur de la bactérie, le système immunitaire ne le voit tout simplement pas passer. La bactérie agit comme une sorte de cape d’invisibilité, permettant au virus d’arriver à bon port, dans la tumeur, sans être inquiété.

  Un système de sécurité bien pensé pour éviter les risques

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Crédit: freepik
Bien sûr, utiliser un virus, même pour une bonne cause, peut faire peur. Et si le virus s’échappait et attaquait les cellules saines ? Les chercheurs y ont pensé et ont mis en place une double sécurité. Le virus a été modifié pour qu’il ne puisse pas se multiplier tout seul. Pour s’activer, il a besoin d’une molécule spéciale, une sorte de clé de démarrage. Et cette clé, seule la bactérie qui le transporte peut la lui fournir. Comme les bactéries restent concentrées dans la tumeur, le virus ne peut devenir actif et se propager que dans la zone à traiter. Le reste du corps est donc protégé.

  Quelles sont les prochaines étapes ?

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Crédit: freepik
Pour l’instant, cette technique a été testée sur des souris en laboratoire, et les résultats sont très prometteurs. C’est une étape majeure, vraiment. L’équipe de recherche travaille maintenant à adapter cette technologie pour qu’elle puisse, un jour, être utilisée chez l’homme. Ils espèrent même créer toute une ‘boîte à outils’ de différentes bactéries et de différents virus pour pouvoir cibler précisément plusieurs types de cancer. Le chemin est encore long, mais l’espoir est bien réel.

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Crédit: freepik
Cette avancée scientifique est un magnifique exemple de la manière dont on peut utiliser la nature de façon intelligente et créative. En faisant collaborer une bactérie et un virus, deux microbes que l’on voit souvent comme des ennemis, les scientifiques ont ouvert une nouvelle voie pleine de promesses. C’est une stratégie qui pourrait mener à des traitements contre le cancer non seulement plus efficaces, mais aussi plus sûrs pour les patients. Une véritable lueur d’espoir.

Selon la source : scitechdaily.com

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