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Incroyable découverte : des gorilles frappent aux vitres d’un zoo britannique fermé depuis longtemps !
Crédit: freepik

la vidéo qui sème le trouble

C’est une scène pour le moins surréaliste. Des gorilles, bien vivants, qui frappent contre la vitre de leur enclos dans un zoo britannique fermé au public depuis 2022. La vidéo, capturée par des « explorateurs urbains » qui se sont introduits sur le site, est devenue virale et relance un débat sensible sur le sort des animaux lorsque les parcs ferment leurs portes.

Bristol, un zoo fantôme mais pas désert

Le Bristol Zoo Gardens, une institution autrefois populaire, a officiellement cessé son activité sur son site historique en 2022, étranglé financièrement par la pandémie de Covid-19. L’idée était de déménager vers un nouvel emplacement, plus moderne. Pourtant, des animaux sont bien restés sur place, dans l’attente de leur transfert. Et ce sont eux que des vidéastes amateurs viennent régulièrement filmer, au grand dam de la direction.Dans une vidéo récente, l’un des intrus s’interroge face caméra, sur un ton accusateur : « Zoo de Bristol, que cachez-vous ? Qu’est-ce que vous ne voulez pas que le public sache ? ». Pour lui, la situation est claire : « Ces gorilles ne devraient plus jamais être ici. »

credit : freepik

Le plaidoyer des « lanceurs d’alerte »

L’individu derrière la caméra justifie son intrusion par un manque de transparence de la part de l’établissement. « C’est dans l’intérêt du public d’être transparent », affirme-t-il, expliquant que c’est ce silence qui nourrit l’attention médiatique. « Si le zoo était honnête, personne ne s’en soucierait. »Il va plus loin, affirmant que la sécurité serait défaillante : « On a pu accéder aux gorilles. Si j’avais voulu, on aurait pu ouvrir l’enclos. » Une déclaration choc, accompagnée d’une profession de foi : « J’ai beaucoup de sympathie pour les animaux. »

La direction du zoo dénonce des intrusions dangereuses

La direction du zoo, elle, livre une tout autre version. Si elle refuse de commenter cette dernière vidéo, elle s’était déjà exprimée par le passé via son directeur scientifique, Brian Zimmerman. Il assure que le bien-être des animaux reste la « priorité absolue ». « Les gorilles ont accès à un grand espace extérieur et à plusieurs zones intérieures », expliquait-il, précisant que la température est soigneusement régulée pour simuler leur habitat naturel.Pour lui, le problème vient des intrus. « Ces intrusions mettent les animaux en danger et sèment la détresse dans le groupe à chaque fois que les alarmes se déclenchent. C’est frustrant de voir ces vidéos, réalisées par des gens qui n’ont aucune connaissance du bien-être animal. » La police aurait même été impliquée.

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Un problème qui dépasse les frontières de Bristol

Le cas de Bristol n’est malheureusement pas isolé. La question de la gestion des animaux dans les parcs à l’abandon est une préoccupation mondiale. En France, le sort de deux orques, toujours captives dans un Marineland désaffecté, inquiète les associations. En Thaïlande, un youtubeur avait révélé il y a quelques années la présence de crocodiles laissés à l’abandon dans les eaux croupies d’un zoo en faillite.

Ces affaires soulignent un vide juridique ou, du moins, une zone grise complexe : que faire des animaux quand le rideau tombe et que les finances manquent ?

un avenir en construction

Alors, que va-t-il advenir des gorilles de Bristol ? Le zoo assure qu’un nouvel habitat, baptisé « Central African Forest », est en cours de construction sur le nouveau site et devrait ouvrir ses portes au printemps 2026. Une échéance qui peut sembler lointaine.

D’ici là, la situation reste tendue. D’un côté, des citoyens-reporters qui s’inquiètent, parfois maladroitement, du sort des animaux. De l’autre, une institution qui se dit garante de leur bien-être mais peine à contenir les intrusions et la polémique. Au milieu, des primates devenus, bien malgré eux, les symboles d’un zoo en pleine et difficile transition.

Selon la source : ladbible.com

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