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Le cri d’alarme d’un bébé : une mère raconte les premiers signes de l’autisme de son fils

 Auteur: Adam David
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Le cri d’alarme d’un bébé : une mère raconte les premiers signes de l’autisme de son fils
Crédit: freepik
Dès les premiers jours de vie de son fils, Georgina a senti que quelque chose était différent. Une intuition de mère, difficile à verbaliser, que le corps médical a d’abord balayée d’un revers de la main. Son histoire, c’est celle d’un long cheminement pour faire confiance à son instinct et poser un nom sur la singularité de son enfant : l’autisme.

  Les premiers doutes au berceau

Les premiers doutes au berceau
Crédit: freepik
Tout a commencé par des gestes qui semblaient anodins. Son fils, Eddie, ne tétait pas comme les autres bébés et son regard fuyait le sien. Des détails qui, mis bout à bout, nourrissaient son angoisse. L’infirmière a d’abord évoqué des coliques, puis une possible intolérance au lactose. Georgina a tout essayé, des traitements anti-reflux à un régime sans produits laitiers. En vain. Rien ne semblait calmer le mal-être de son enfant.

  Des pleurs qui ne trompaient pas

Des pleurs qui ne trompaient pas
Crédit: freepik
Mais le signe qui a véritablement alerté Georgina, c’était ses pleurs. Des pleurs incessants, anormaux, qui disaient une détresse profonde. Au fil des semaines, elle a observé son fils se mettre en retrait, comme s’il peinait à interagir avec le monde. « J’ai réalisé qu’Eddie n’allait probablement pas interagir avec les autres de la même manière que les autres bébés », confie-t-elle. Une intuition douloureuse, bientôt confirmée par des yeux extérieurs.

  L'épreuve de la collectivité

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Crédit: freepik
L’entrée à la crèche a été un premier tournant. Le personnel, habitué aux tout-petits, a partagé ses doutes avec la maman, évoquant pour la première fois le mot « autisme ». À 18 mois, les retards étaient devenus évidents. Eddie commençait à peine à marcher, son langage était quasi inexistant et sa motricité fine, limitée. « Il n’arrivait pas à tenir correctement un crayon ou des couverts », se souvient Georgina.

  Quand l'école devient un supplice

Quand l'école devient un supplice
Crédit: freepik
L’entrée à l’école a transformé les difficultés en crise. L’agitation, le bruit de la cour de récréation, tout était une agression pour Eddie. Son comportement s’est dégradé : il est devenu agité, s’en prenant parfois à ses camarades. Pour Georgina, c’était un déchirement. « Je devais souvent annuler mes rendez-vous pour venir le chercher », raconte-t-elle, décrivant un quotidien devenu ingérable.

  Le diagnostic, une libération

Le diagnostic, une libération
Crédit: freepik
Le soulagement, paradoxalement, viendra d’un mot. En 2019, alors qu’Eddie a 7 ans, un diagnostic privé confirme le trouble du spectre de l’autisme. « Je savais que quelque chose clochait. J’aurais dû me fier à mon instinct depuis le début », lâche Georgina. Loin d’être une fin en soi, ce diagnostic a permis de trouver des solutions. Eddie a été transféré dans une école spécialisée, un environnement enfin adapté à ses besoins.

  Conclusion : Célébrer la différence

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Crédit: freepik
Aujourd’hui, Eddie s’épanouit. Il se sent soutenu, compris, et ses compétences sociales se sont améliorées de façon spectaculaire. Avec le recul, Georgina regrette d’avoir attendu, paralysée par la peur d’être jugée. « Je pensais que recevoir un diagnostic serait la fin. Mais en fait, ce n’était que le début », conclut-elle. Un début pour apprendre à aimer et à célébrer la personnalité unique de son fils, dans toute sa complexité.

Selon la source : aufeminin.com

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