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Pourquoi votre panier d’épicerie coûte plus cher : le point sur l’inflation de septembre au Canada
Crédit: freepik

Comprendre la hausse des prix en septembre

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Vous avez peut-être remarqué en faisant vos courses que votre portefeuille se vide un peu plus vite ces temps-ci. Ce n’est pas juste une impression. Les chiffres officiels de septembre nous le confirment : la vie coûte plus cher.

Le taux d’inflation annuel au Canada a grimpé à 2,4 %. Pour le dire simplement, cela veut dire que ce qui vous coûtait 100 dollars l’an dernier vous en coûte aujourd’hui 102,40. C’est une hausse plus forte que ce que les experts avaient prédit, et la principale raison se trouve dans nos assiettes.

L’épicerie, le nerf de la guerre

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C’est surtout à l’épicerie que la hausse se fait sentir. En un an, les prix des aliments ont augmenté de 4 %. Ça peut paraître peu, mais ça s’accumule vite sur la facture de la semaine.

Qu’est-ce qui a le plus augmenté ? Principalement les légumes frais et les produits sucrés. Mais ce n’est pas tout. Le bœuf, qu’il soit frais ou congelé, et même le café ont vu leurs prix grimper. La raison est assez simple : quand il y a moins de produits disponibles, comme c’est le cas pour le bœuf et le café en ce moment, les prix montent. C’est la loi de l’offre et de la demande, tout simplement.

Le logement, une autre source d’inquiétude

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Après la nourriture, le logement est souvent notre plus grosse dépense. Et là aussi, les nouvelles ne sont pas très bonnes. Les prix des loyers continuent de grimper, avec une augmentation de 4,8 % par rapport à l’année dernière. C’est une tendance qui pèse lourd dans le budget de beaucoup de gens, surtout ceux qui sont locataires.

L’essence, une baisse moins marquée

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On a une petite bonne nouvelle du côté de la pompe à essence : les prix ont baissé par rapport à l’an dernier. Mais… la baisse est moins forte qu’avant. Pour être précis, les prix ont diminué de 4,1 % sur un an.

Pourquoi cette baisse est-elle moins importante ? L’an dernier, de grosses inquiétudes sur l’économie mondiale avaient fait chuter le prix du pétrole. Cette année, des problèmes dans des raffineries au Canada et aux États-Unis ont empêché les prix de baisser autant. C’est un peu technique, mais l’idée à retenir, c’est que le soulagement à la pompe est moins grand qu’on aurait pu l’espérer.

Même les voyages coûtent plus cher

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Pour ceux qui aiment voyager, septembre est souvent un mois plus abordable. Normalement, les prix baissent après l’été. Sauf que cette année, c’est le contraire qui s’est produit ! Le coût des voyages organisés a bondi de 4,6 % juste entre août et septembre.

La raison ? De grands événements en Europe et aux États-Unis ont rendu les hôtels beaucoup plus chers, ce qui a tiré tous les prix vers le haut. Partir en vacances à l’automne est donc devenu un peu plus luxueux.

Quel impact sur nos taux d’intérêt ?

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Toutes ces informations sont très importantes pour la Banque du Canada. C’est elle qui décide des taux d’intérêt, qui influencent le coût de nos prêts (hypothèques, prêts auto, etc.).

Pour prendre sa décision, la Banque regarde surtout l’inflation « de base », c’est-à-dire sans les produits dont les prix changent tout le temps, comme l’essence. Or, cette inflation de base reste au-dessus de 3 %, ce qui est plus élevé que ce que la Banque souhaite. Un économiste de la Banque de Montréal, Douglas Porter, a dit que cela rendait la prochaine décision sur les taux d’intérêt « un peu plus intéressante que prévu ». En clair, on s’attendait à ce que la Banque baisse ses taux pour aider l’économie, mais avec cette inflation, ce n’est plus si certain.

Les experts sont partagés sur la suite

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Alors, que va-t-il se passer ? C’est là que ça devient compliqué, car même les experts ne sont pas tous d’accord. Certains pensent que, vu la hausse de l’inflation et les bons chiffres de l’emploi, une baisse des taux d’intérêt est maintenant peu probable.

D’autres, cependant, croient qu’une baisse est encore possible. Pourquoi ? Parce que le patron de la Banque du Canada, Tiff Macklem, a récemment exprimé des inquiétudes sur la fragilité du marché du travail. Bref, le suspense reste entier et la décision sera connue le 29 octobre.

Conclusion : Ce qu’il faut retenir

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Pour résumer, la vie a coûté un peu plus cher en septembre, principalement à cause de la nourriture. Cette situation inattendue rend la prochaine décision de la Banque du Canada sur les taux d’intérêt très incertaine.

Pour nous, au quotidien, cela signifie qu’il faut continuer à être vigilants avec notre budget, surtout en faisant les courses. Les prochains mois nous diront si cette tendance va se poursuivre ou si nous aurons un peu de répit pour notre portefeuille.

Selon la source : cbc.ca

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