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Le mystère des « points rouges » aux confins de l’univers enfin percé ?

 Auteur: Adam David
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Le mystère des « points rouges » aux confins de l’univers enfin percé ?
Crédit: freepik
C’est un peu comme découvrir une nouvelle espèce dans un monde que l’on croyait connaître. Depuis quelques années, les images les plus profondes de notre univers, capturées par le télescope James Webb, sont parsemées de minuscules points rouges. Leur nature était jusqu’ici un véritable casse-tête pour les astronomes, mais une explication commence enfin à émerger.

  L'apparition des « Little Red Dots »

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Crédit: freepik
On les appelle les LDR, pour « Little Red Dots ». Un nom simple qui décrit bien ce que l’on voit : des objets célestes minuscules sur les clichés, émettant une faible lueur rouge. Le plus fascinant, c’est leur âge. Les analyses les situent il y a environ 12 milliards d’années, soit à l’aube de l’univers, peu de temps après le Big Bang. Une époque lointaine et mal connue, que le télescope James Webb nous permet enfin d’explorer.

  Ni galaxie, ni étoile : un objet non identifié

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Crédit: freepik
Dès leur découverte, ces points rouges ont semé le trouble. Ils ne ressemblent à rien de connu. Trop compacts pour être des galaxies telles qu’on les imagine, même primitives. Mais leur signature lumineuse ne correspond ni à celle d’une étoile, ni à celle d’un trou noir isolé. Pendant des mois, les théories se sont affrontées sans qu’aucune ne parvienne à faire consensus. L’une d’elles suggérait qu’il s’agissait de vieilles galaxies dont les étoiles vieillissantes rougissaient, mais cela ne collait pas tout à fait.

  La piste inattendue des trous noirs supermassifs

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Crédit: freepik
L’explication qui semble aujourd’hui tenir la corde est bien plus spectaculaire. Ces points rouges ne seraient pas des ensembles d’étoiles, mais plutôt des sphères géantes de gaz chaud et incroyablement dense. Leur moteur ne serait pas la fusion nucléaire, comme pour notre Soleil, mais un trou noir supermassif en leur centre. Ce monstre cosmique se gaverait de la matière environnante, la transformant en une énergie colossale qui se libère sous forme de lumière.

  Les graines des galaxies modernes ?

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Crédit: freepik
Cette théorie ouvre une perspective vertigineuse : et si ces LDR étaient les « graines » des galaxies que nous observons aujourd’hui ? Ils seraient en quelque sorte les noyaux galactiques en pleine formation. Cette hypothèse expliquerait pourquoi on ne les trouve que dans l’univers lointain, donc très jeune. Avec le temps, ils auraient accumulé suffisamment de matière et d’étoiles autour d’eux pour devenir les galaxies que nous connaissons.

  Conclusion : le voile se lève à peine

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Crédit: freepik
Un indice récent semble d’ailleurs conforter cette idée : les astronomes ont repéré un de ces points rouges entouré de huit petites galaxies naissantes, comme une reine et sa cour. Si le mystère de leur nature semble en voie d’être résolu, il ouvre la porte à une foule d’autres questions. Comment ces objets se forment-ils ? À quelle vitesse évoluent-ils ? Chaque réponse dans l’exploration du cosmos semble systématiquement apporter son lot de nouvelles énigmes.

Selon la source : tameteo.com

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