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Séquestrée, affamée, oubliée : l’histoire de la petite Mimi, morte dans l’indifférence générale
Crédit: freepik

Le corps dans le bac en plastique

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C’est une découverte qui a glacé l’Amérique. Le 8 octobre 2025, dans les décombres d’une maison abandonnée du Connecticut, la police a mis au jour le corps d’une fillette de 11 ans, Jacqueline Torres-García, surnommée Mimi. Son cadavre gisait dans un simple bac en plastique, levant le voile sur une histoire de maltraitance et d’indifférence qui dépasse l’entendement.

Un calvaire domestique à huis clos

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L’enquête a rapidement dessiné les contours d’un quotidien d’une cruauté insoutenable. Mimi vivait avec sa mère, Karla Garcia, sa tante, et le compagnon de cette dernière. Selon les aveux glaçants de la mère, la fillette était régulièrement privée de nourriture, parfois pendant des semaines, en guise de ‘punition’. Attachée avec des serre-câbles, battue, confinée sur des linges souillés, son existence s’est lentement résumée à une agonie silencieuse, loin de tous les regards.

Le secret insoutenable de la famille

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La mort de Mimi, survenue à l’automne 2024, n’a pas mis fin à la supercherie. Pendant des mois, la famille a continué à vivre avec son corps dans la maison. C’est l’odeur de décomposition, devenue insupportable, qui les aurait finalement poussés à déménager la dépouille dans un sac, puis à l’abandonner dans une bâtisse voisine. Sans un signalement anonyme, près d’un an plus tard, le sort de Mimi serait peut-être resté un secret à jamais.

Le cynisme glaçant d’une mère

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Ce qui choque peut-être plus encore, c’est le sang-froid de Karla Garcia après la mort de sa fille. Les enquêteurs ont découvert dans son téléphone des notes pour un projet de podcast où elle comptait raconter ‘ce qui était arrivé’ à Mimi. Pire encore, pour déjouer un contrôle des services sociaux, elle a demandé à un autre enfant de se faire passer pour sa fille lors d’un appel vidéo. Une mascarade qui a permis de retarder la macabre découverte de plusieurs mois.

Les failles béantes de la protection de l’enfance

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Au-delà du drame familial, c’est tout un système qui est aujourd’hui sur le banc des accusés. Le Département de la protection de l’enfance (DCF) du Connecticut suivait la famille depuis la naissance de Mimi. Pourtant, malgré un historique chargé, l’agence avait soutenu le retour de la garde à sa mère en 2022. L’appel vidéo truqué de janvier 2025 a été la dernière d’une longue série d’occasions manquées. Les agents ont clos le dossier. Mimi était probablement déjà morte.

Conclusion : l’enfant que personne ne voulait voir

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L’affaire Torres-García a provoqué une onde de choc, ravivant le débat sur les angles morts de la protection sociale. La déscolarisation de Mimi, sous prétexte d’un enseignement à domicile, lui a retiré le dernier filet de sécurité qui aurait pu alerter sur sa situation. Comment une enfant a-t-elle pu devenir si invisible aux yeux de tous ? La question hante aujourd’hui le Connecticut, et bien au-delà.

Selon la source : aufeminin.com

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