AVC chez la femme après 50 ans : ces symptômes discrets qui devraient tous nous alerter
Auteur: Adam David
Une course contre la montre pour le cerveau
En France, ce sont près de 160 000 personnes qui sont touchées chaque année. L’AVC est la première cause de handicap physique acquis chez l’adulte et l’une des principales causes de mortalité, en particulier chez les femmes. Un chiffre donne cependant de l’espoir : 90 % des cas pourraient être évités par une meilleure prévention et, surtout, une meilleure écoute des signaux d’alerte.
Des signaux brouillés, un diagnostic retardé
Résultat : ces alertes sont souvent confondues avec une crise d’angoisse, une migraine ou un simple coup de fatigue. Le diagnostic est plus tardif, et les séquelles, inévitablement plus lourdes. Apprendre à reconnaître ces signes atypiques est donc crucial.
Après 50 ans, la protection naturelle s'effrite
« Les femmes commencent à produire moins d’œstrogènes en vieillissant, ce qui pourrait expliquer pourquoi leur risque de faire un AVC est plus élevé que celui des hommes du même âge », confirme le Dr Kamdar. Ce tournant hormonal majeur fragilise l’équilibre et impose une vigilance renouvelée.
Les autres facteurs de risque qui pèsent dans la balance
La grossesse est aussi une période à surveiller. Des complications comme la prééclampsie ou l’hypertension gestationnelle peuvent laisser des traces durables sur la santé des artères, des années plus tard. Le stress chronique, les migraines avec aura ou certaines arythmies cardiaques viennent compléter cette liste de menaces à ne pas sous-estimer.
Du hoquet aux nausées : le nouveau vocabulaire de l'alerte
Parfois, c’est encore plus insidieux. Une sensation diffuse que « quelque chose ne va pas », une fatigue si écrasante qu’elle empêche de se lever. Ces ressentis, souvent balayés d’un revers de la main, peuvent être le prologue d’un événement cérébral majeur.
L'intuition, ce premier signal d'alarme
L’isolement, plus fréquent chez les femmes après 60 ans, peut aussi retarder l’appel aux secours. Il ne faut jamais hésiter. Au moindre doute, le réflexe doit être simple et immédiat : composer le 15 (ou le numéro d’urgence local). Chaque minute compte.
Conclusion : écouter son corps, c'est protéger son cerveau
Alors, parlons-en autour de nous, à nos mères, nos sœurs, nos amies. Car en matière d’AVC, il faut le marteler encore et encore : le temps, ce n’est pas de l’argent, c’est du cerveau.
Selon la source : aufeminin.com