Aller au contenu
Une grande avancée : Le mystère de la maladie de Crohn enfin résolu après 25 ans
Crédit: freepik

Une énigme de longue date enfin résolue

credit : freepik
Voilà une nouvelle qui va redonner de l’espoir à beaucoup de monde. La maladie de Crohn, cette inflammation chronique de l’intestin qui cause tant de souffrances, est un peu mieux comprise aujourd’hui. Pendant 25 ans, les chercheurs se sont posé des questions sur un gène bien précis, le premier qu’on ait jamais lié à cette maladie. Ils savaient qu’il jouait un rôle, mais comment ? C’était le grand mystère. Des scientifiques de l’Université de Californie à San Diego viennent enfin de trouver la réponse, et c’est une avancée majeure.

Nos intestins et leurs deux gardiens

credit : freepik
Pour bien comprendre, il faut imaginer que notre système digestif a deux types de ‘gardiens’. Ce sont des cellules spéciales qu’on appelle des macrophages. Pensez-y comme à une petite armée à l’intérieur de nous. Il y a d’un côté les macrophages ‘combattants’, dont le travail est d’attaquer les microbes et les méchantes bactéries qui pourraient nous rendre malades. De l’autre côté, il y a les macrophages ‘guérisseurs’, qui eux, viennent réparer les tissus abîmés et calmer le jeu une fois la bataille terminée. Pour que tout se passe bien, il faut un équilibre parfait entre ces deux équipes.

La maladie de Crohn : quand l’équilibre est rompu

credit : freepik
Le problème, dans la maladie de Crohn, c’est que cet équilibre est complètement cassé. C’est un peu comme si l’équipe des ‘combattants’ ne s’arrêtait jamais de se battre. Ils continuent d’attaquer, même quand il n’y a plus de danger, ce qui crée une inflammation permanente dans l’intestin. Cette inflammation sans fin provoque les douleurs, les crampes et tous les autres symptômes si difficiles à vivre pour les personnes atteintes.

L’intelligence artificielle pour voir ce qui est invisible

credit : freepik
Comment les chercheurs ont-ils fait pour y voir plus clair ? Ils ont utilisé une méthode très moderne, en combinant la biologie avec l’intelligence artificielle, un peu comme un super-ordinateur qui aide les médecins. Ils ont analysé des milliers et des milliers d’informations sur les gènes présents dans les cellules de l’intestin, à la fois chez des personnes saines et chez des personnes malades. Grâce à ça, l’ordinateur a réussi à trouver une ‘signature’ spéciale, composée de 53 gènes, qui permet de différencier à coup sûr un ‘combattant’ d’un ‘guérisseur’.

La découverte capitale : une histoire de partenariat

credit : freepik
Et c’est là que tout s’éclaire. Parmi ces 53 gènes, il y en a un qui fabrique une protéine nommée girdin. Les scientifiques ont découvert que cette protéine agit comme un partenaire pour le fameux gène dont on parle depuis le début : le gène NOD2. Quand tout va bien, le gène NOD2 se lie à la protéine girdin. Cette alliance est essentielle : elle permet de repérer les microbes, de les éliminer rapidement, puis de calmer l’inflammation pour que les ‘guérisseurs’ puissent faire leur travail. C’est ce duo qui maintient la paix dans notre intestin.

Le défaut qui change tout dans la maladie de Crohn

credit : freepik
Alors, que se passe-t-il chez les personnes qui ont un risque élevé de développer la maladie de Crohn ? Leur gène NOD2 a un petit défaut. Il lui manque précisément la petite partie où la protéine girdin est censée s’accrocher. C’est comme s’il manquait une pièce au puzzle. Sans cette connexion, le système de surveillance s’effondre. Le gène NOD2 ne peut plus faire son travail correctement, les ‘combattants’ ne reçoivent jamais le signal de s’arrêter, et l’inflammation devient chronique. Voilà enfin l’explication que tout le monde attendait.

La preuve par l’expérience sur des souris

credit : freepik
Pour être absolument sûrs de leur découverte, les chercheurs ont vérifié leurs résultats sur des souris de laboratoire. Ils ont comparé des souris normales avec des souris qui n’avaient pas la protéine girdin. Et les résultats ont été sans appel : les souris sans girdin développaient de graves inflammations de l’intestin et tombaient très malades. Cela a confirmé que le lien entre NOD2 et girdin est absolument vital pour la santé de nos intestins.

Conclusion : Un immense espoir pour l’avenir

credit : freepik
Cette découverte est bien plus qu’une simple curiosité scientifique. En résolvant cette énigme vieille de 25 ans, les chercheurs ouvrent une porte immense. Maintenant qu’ils comprennent exactement comment le défaut du gène NOD2 cause la maladie, ils peuvent commencer à chercher des solutions. L’objectif futur sera de développer des traitements capables de rétablir ce partenariat brisé entre le gène NOD2 et la protéine girdin. C’est un pas de géant qui pourrait, un jour, changer la vie de millions de personnes.

Selon la source : scitechdaily.com

facebook icon twitter icon linkedin icon
Copié!
Plus de contenu