Une idée d’étudiant mène à une découverte majeure sur nos cellules vieillissantes
Auteur: Mathieu Gagnon
Comprendre le vieillissement au cœur de nos cellules

Que sont exactement ces fameuses “cellules zombies” ?

Avec le temps, on en a de plus en plus dans notre corps. Le problème, c’est que leur présence est liée à beaucoup de maladies que l’on craint en vieillissant, comme le cancer ou la maladie d’Alzheimer. Jusqu’à présent, le plus grand défi pour les scientifiques était de réussir à les repérer parmi les milliards de cellules saines. Comment trouver une aiguille dans une botte de foin ?
Une nouvelle “clé” pour identifier les cellules indésirables

Ces formes leur permettent de s’accrocher à des éléments spécifiques à la surface des cellules, un peu comme une clé qui ne rentre que dans une seule serrure. Grâce à cela, les chercheurs peuvent faire la différence entre une cellule saine et une cellule “zombie”. C’est une avancée énorme.
Comment l’expérience a-t-elle fonctionné ?

En gros, ils ont créé des ‘étiquettes’ moléculaires qui ne collent que sur les mauvaises cellules. “Cette approche a prouvé que c’était possible”, explique le Dr Jim Maher, un des responsables de l’étude. Même si ce n’est qu’un début, cela suggère que l’on pourrait un jour faire la même chose chez l’humain.
Une découverte née d’une simple conversation

Lors d’un événement, ils ont parlé de leurs projets respectifs. Keenan a alors eu une idée : et si sa technologie d’aptamères pouvait servir à identifier les cellules de Sarah ? “L’idée me semblait bonne, mais je ne savais pas comment préparer les cellules pour les tester, et c’était la spécialité de Sarah”, raconte Keenan.
De l’idée “folle” à un projet d’équipe réussi

Les résultats sont arrivés plus vite que prévu et ont été très encourageants. D’autres étudiants ont alors rejoint l’aventure, apportant de nouvelles compétences. C’est devenu un véritable travail d’équipe, prouvant que les meilleures idées viennent parfois des rencontres les plus inattendues.
Ce que cette étude nous apprend sur le vieillissement

On ne comprenait pas bien le rôle de cette protéine dans le vieillissement jusqu’à maintenant. Cette découverte pourrait donc aider les scientifiques à mieux définir les caractéristiques uniques de ces cellules. C’est un pas de plus pour comprendre ce qui se passe dans notre corps quand on vieillit.
Conclusion : Et maintenant, que nous réserve l’avenir ?

De plus, cette technologie est moins chère et plus facile à adapter que les méthodes actuelles. Comme le dit le Dr Maher, ce projet a démontré un concept nouveau. Les études futures pourraient bien transformer cette idée en de véritables applications pour lutter contre les maladies liées à l’âge.