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Une idée d’étudiant mène à une découverte majeure sur nos cellules vieillissantes
Crédit: freepik

Comprendre le vieillissement au cœur de nos cellules

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Vous avez peut-être déjà entendu parler des “cellules zombies”. Ce n’est pas de la science-fiction ! Ce sont de vraies cellules dans notre corps qui, avec l’âge, refusent de mourir. Elles s’accumulent et peuvent causer bien des soucis, comme des maladies liées au vieillissement. Récemment, des chercheurs ont fait un grand pas en avant, et tout a commencé par une idée un peu folle d’un jeune étudiant. C’est une histoire qui donne de l’espoir pour mieux vieillir.

Que sont exactement ces fameuses “cellules zombies” ?

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Imaginez que certaines de vos cellules, au lieu de mourir et d’être remplacées comme elles le devraient, décident de rester. Elles arrêtent de se diviser, mais ne disparaissent pas. On les appelle les cellules sénescentes, ou plus simplement, les “cellules zombies”.

Avec le temps, on en a de plus en plus dans notre corps. Le problème, c’est que leur présence est liée à beaucoup de maladies que l’on craint en vieillissant, comme le cancer ou la maladie d’Alzheimer. Jusqu’à présent, le plus grand défi pour les scientifiques était de réussir à les repérer parmi les milliards de cellules saines. Comment trouver une aiguille dans une botte de foin ?

Une nouvelle “clé” pour identifier les cellules indésirables

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Des scientifiques de la prestigieuse Mayo Clinic, aux États-Unis, ont trouvé une nouvelle méthode très prometteuse. Ils utilisent des molécules spéciales appelées aptamères. Pour faire simple, ce sont de petits bouts d’ADN fabriqués en laboratoire qui peuvent se plier pour prendre des formes très précises.

Ces formes leur permettent de s’accrocher à des éléments spécifiques à la surface des cellules, un peu comme une clé qui ne rentre que dans une seule serrure. Grâce à cela, les chercheurs peuvent faire la différence entre une cellule saine et une cellule “zombie”. C’est une avancée énorme.

Comment l’expérience a-t-elle fonctionné ?

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L’équipe a testé leur idée sur des cellules de souris. Ils ont trié parmi plus de 100 000 milliards de séquences d’ADN pour trouver les aptamères parfaits. Et ils ont réussi ! Ils en ont découvert plusieurs qui s’attachent uniquement aux protéines présentes à la surface des cellules sénescentes.

En gros, ils ont créé des ‘étiquettes’ moléculaires qui ne collent que sur les mauvaises cellules. “Cette approche a prouvé que c’était possible”, explique le Dr Jim Maher, un des responsables de l’étude. Même si ce n’est qu’un début, cela suggère que l’on pourrait un jour faire la même chose chez l’humain.

Une découverte née d’une simple conversation

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Ce qui est incroyable, c’est que tout a commencé par une discussion entre deux étudiants. Keenan Pearson étudiait comment utiliser ces fameux aptamères pour des maladies du cerveau. Sa collègue, Sarah Jachim, travaillait quelques étages plus loin sur les cellules sénescentes.

Lors d’un événement, ils ont parlé de leurs projets respectifs. Keenan a alors eu une idée : et si sa technologie d’aptamères pouvait servir à identifier les cellules de Sarah ? “L’idée me semblait bonne, mais je ne savais pas comment préparer les cellules pour les tester, et c’était la spécialité de Sarah”, raconte Keenan.

De l’idée “folle” à un projet d’équipe réussi

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Les deux étudiants ont présenté leur idée à leurs professeurs. Au début, le Dr Maher avoue qu’il a trouvé l’idée un peu “folle”, mais qu’elle valait la peine d’être tentée. Finalement, les trois mentors ont été emballés par ce projet né de la collaboration des étudiants.

Les résultats sont arrivés plus vite que prévu et ont été très encourageants. D’autres étudiants ont alors rejoint l’aventure, apportant de nouvelles compétences. C’est devenu un véritable travail d’équipe, prouvant que les meilleures idées viennent parfois des rencontres les plus inattendues.

Ce que cette étude nous apprend sur le vieillissement

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Cette recherche n’a pas seulement permis de trouver une façon de ‘marquer’ les cellules zombies. Elle nous a aussi appris quelque chose de nouveau sur elles. Les aptamères se sont accrochés à une protéine bien précise à la surface des cellules, appelée fibronectine.

On ne comprenait pas bien le rôle de cette protéine dans le vieillissement jusqu’à maintenant. Cette découverte pourrait donc aider les scientifiques à mieux définir les caractéristiques uniques de ces cellules. C’est un pas de plus pour comprendre ce qui se passe dans notre corps quand on vieillit.

Conclusion : Et maintenant, que nous réserve l’avenir ?

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Alors, que va-t-il se passer maintenant ? La prochaine grande étape est de trouver des aptamères qui fonctionnent sur les cellules humaines. Si on y arrive, les possibilités sont immenses. On pourrait imaginer utiliser ces aptamères non seulement pour repérer les cellules zombies, mais aussi pour leur livrer directement un traitement pour les éliminer, sans toucher aux cellules saines autour.

De plus, cette technologie est moins chère et plus facile à adapter que les méthodes actuelles. Comme le dit le Dr Maher, ce projet a démontré un concept nouveau. Les études futures pourraient bien transformer cette idée en de véritables applications pour lutter contre les maladies liées à l’âge.

Selon la source : scitechdaily.com

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