Une carte mentale commune au cœur de l'essaim
Cette coordination reposerait sur une structure neuronale assez simple, connue sous le nom de ‘réseau attracteur en anneau’. Ce circuit, qui joue un rôle dans notre propre orientation spatiale, permettrait à chaque animal de coder les directions et de se situer par rapport à ses congénères et à son environnement.
Un pavé dans la mare des vieilles théories
Le nouveau modèle, lui, ancre le comportement collectif directement dans la neurobiologie. Il ne s’agit plus seulement d’imiter, mais de percevoir le monde de la même manière.
Naviguer entre le 'je' et le 'nous'
Le plus étonnant, c’est leur capacité à jongler entre ces deux perspectives. La vision allocentrique assure la cohésion et la direction du groupe, tandis que la vision égocentrique permet d’ajuster sa trajectoire pour éviter les collisions. ‘Cette flexibilité est le secret de leur capacité d’adaptation’, explique le professeur Iain D. Couzin, l’un des auteurs. Le cerveau ne choisit pas, il combine les deux.
L'intelligence collective, une origine plus simple qu'on ne l'imaginait
Des observations sur des poissons et des criquets semblent d’ailleurs aller dans ce sens. Ces animaux réagissent de concert à des changements subtils de leur environnement, sans aucune communication explicite. L’ordre émerge spontanément de l’interaction.
Des robots qui s'inspirent des bancs de poissons
En intégrant des processus de prise de décision partagés, ces recherches pourraient jeter les bases de systèmes autonomes et adaptatifs bien plus performants. L’intelligence collective des animaux, loin d’être un mystère insondable, deviendrait un modèle d’ingénierie.
Conclusion : voir le cerveau derrière le nuage
Selon la source : tameteo.com