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Chimiothérapie : une molécule découverte à grenoble pourrait mettre fin aux douleurs nerveuses

 Auteur: Adam David
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Chimiothérapie : une molécule découverte à grenoble pourrait mettre fin aux douleurs nerveuses
Crédit: lanature.ca (image IA)
Combattre un cancer est une épreuve. Mais pour près de huit patients sur dix sous chimiothérapie, un second combat s’engage : celui contre les douleurs nerveuses invalidantes, un effet secondaire redouté qui mine le quotidien. Une équipe de chercheurs français vient peut-être de trouver la clé pour alléger ce fardeau, sans compromettre l’efficacité du traitement.

  Un quotidien marqué par la douleur

Un quotidien marqué par la douleur
Crédit: lanature.ca (image IA)
On les appelle les neuropathies périphériques. Derrière ce terme technique se cache une réalité brutale : des sensations de brûlures, des picotements incessants, des engourdissements qui peuvent transformer des gestes simples en véritables défis. Ces douleurs sont si intenses qu’elles obligent parfois les médecins à faire un choix cornélien : réduire les doses de chimiothérapie, au risque de diminuer les chances de guérison.

  Une lueur d'espoir venue des alpes

Une lueur d'espoir venue des alpes
Crédit: lanature.ca (image IA)
C’est à Grenoble, au sein de l’Institut pour l’Avancée des Biosciences, qu’une équipe de recherche a fait une découverte majeure. Leurs travaux, publiés dans la prestigieuse revue Science Advances, décrivent une nouvelle molécule capable de protéger les nerfs des ravages de la chimiothérapie. Un résultat qui pourrait changer la donne pour des millions de malades à travers le monde.

  Comment ça marche, concrètement ?

Comment ça marche, concrètement ?
Crédit: lanature.ca (image IA)
L’idée des chercheurs est de renforcer les cellules nerveuses avant même qu’elles ne subissent l’assaut du traitement. La molécule agit comme un bouclier en stimulant le métabolisme énergétique des neurones. En clair, elle leur donne le carburant nécessaire pour mieux résister à la toxicité de certains agents chimiothérapeutiques, comme le paclitaxel, fréquemment utilisé.

  Des premiers tests plus que concluants

Des premiers tests plus que concluants
Crédit: lanature.ca (image IA)
Pour l’instant, les essais ont été menés en laboratoire sur des neurones humains et sur des souris. Les résultats sont sans appel : non seulement la molécule préserve les fibres nerveuses et atténue la douleur, mais elle le fait sans interférer avec l’action anticancéreuse du traitement. C’était le point crucial à vérifier, et cette double promesse est aujourd’hui tenue.

  La prochaine étape : le chemin vers les patients

La prochaine étape : le chemin vers les patients
Crédit: lanature.ca (image IA)
Si l’espoir est immense, la route est encore longue avant que cette molécule ne se retrouve dans les pharmacies. Il n’existe à ce jour aucun traitement préventif de ce type. L’équipe grenobloise, épaulée par la start-up SAXOL, s’apprête désormais à franchir les étapes réglementaires précliniques. L’objectif est clair : lancer les premiers essais sur l’humain dans les années à venir.

  Conclusion : vers une meilleure qualité de vie

Conclusion : vers une meilleure qualité de vie
Crédit: lanature.ca (image IA)
Au-delà de la prouesse scientifique, cette avancée ouvre une perspective fondamentale : celle d’améliorer concrètement la qualité de vie pendant et après le cancer. Car guérir ne suffit pas toujours, il faut aussi pouvoir vivre sans les séquelles douloureuses des traitements. C’est peut-être ce que cette petite molécule rendra possible demain.

Selon la source : passeportsante.net

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